Fin novembre, le 1er régiment de tirailleurs (1er RTir) et le Bataillon 12/13 de ligne de l’armée belge ont effectué un entraînement conjoint au CENZUB. Cet exercice s’inscrit dans un cadre global de coopération franco-belge qui a pris dernièrement de l’ampleur, sur la base de la lettre d’intention signée le 5 avril dernier entre le chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT) française et son homologue belge.
Du 20 novembre au 1er décembre, quelques 150 tirailleurs ont participé à cet entraînement commun ; à leurs côtés, l’unité belge était composée de 101 militaires. Objectif : s’évaluer conjointement en milieu urbain sur l’ensemble des missions pouvant être confiées à un sous-groupement tactique interarmes : phases offensives et défensives, stabilisation, etc.
Ce partenariat entre les deux unités remonte à plus de 15 ans. Il a en revanche pris une toute autre dimension depuis la signature il y a 7 mois de la lettre d’intention entre les deux armées. Pour le général-major Marc Thys, chef de la composante Terre de l’armée belge, cet accord, et donc ce type d’exercices, permet aux deux unités de « renforcer leurs liens dans les domaines de la formation, de l’entraînement, de l’échange de connaissances et de personnel. »
Cet entraînement entre le 1er RTir et le Bataillon 12/13 de ligne s’inscrit donc dans un cadre plus global de partenariat entre la 7e brigade blindée française et la Brigade médiane belge, la plus importante des deux brigades de la composante Terre en Belgique.
A ce titre, 5 unités belges sont jumelées avec 5 régiments français :
Pour le 1er RTir, la prochaine étape de cette coopération se déroulera en Autriche. La 5e compagnie du régiment a en effet été désignée en début d’année pour armer le partenariat avec le 12/13 de ligne de l’armée belge lors de leur exercice annuel Winter Training Vertigo. Après le combat en zone urbaine, cet entraînement sera basé sur l’escalade, le ski sur neige, la marche avec charge et les sorties en ski militaire avec tir.
La Belgique devient un partenaire de référence avec l’achat annoncé du système complet Scorpion (Jaguar, Griffon, Simu, maintenance et formation). Le ministre belge de la Défense Steven Vandeput a en effet informé le 26 juin 2017 que son pays avait choisi le programme français Scorpion pour le remplacement de la capacité motorisée de la composante Terre actuellement équipée de véhicules de types Piranha et Dingo.
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