Du 12 au 21 novembre, la 11e brigade parachutiste et son binôme britannique, la 16th air assault brigade, se sont réunis pour l’exercice Falcon Amarante. Le colonel Jackson, deputy commander de la brigade britannique déployé sur cet entraînement, nous explique en quoi ce rendez-vous constitue chaque année, depuis 2011, un véritable catalyseur du renforcement de l’interopérabilité entre les deux armées.
La 16 air assault brigade s’est pleinement engagée dans cet entraînement international important en mettant notamment à disposition un bataillon d’infanterie parachutiste et toutes les capacités spécifiques qui s’y rattachent (génie et artillerie). Nous avons également mis à disposition de l’état-major de l’Airborne combined joint expeditionary force (A-CJEF) pilotée par la 11e BP un groupe de planification de la 16e brigade d’assaut aérien. La Royal Air Force soutient également l’exercice avec deux avions C130J qui permettent de larguer des parachutistes, du matériel et de l’équipement lourd. Malheureusement, cette année, ils n’ont pu amener aucun de nos hélicoptères de soutien dans la mesure où ils sont actuellement engagés à l’appui des forces françaises dans le Nord de l’Afrique, pour l’opération Barkhane.
La 16th air assault brigade travaille avec la 11e BP depuis 2011 et, chaque année, notre lien et nos capacités se renforcent. L’exercice Falcon Amarante 2018 est une nouvelle occasion de développer plus encore notre relation. Cela s’effectue à la fois au niveau de l’interopérabilité technique ainsi qu’au niveau de la confiance, du respect et de l’assurance dans les capacités de chacun. Ces caractéristiques doivent porter l’Airborne combined joint expeditionnary force dans le cas où elle serait déployée en opération – ce que nous espérons tous vivement.
Comme l’armée française, nous organisons les tâches fondamentales au sein de la brigade par roulement régulier. Il est donc primordial que nous gardions un rythme fréquent et régulier d’exercices de fond afin que nos nouvelles recrues se familiarisent avec l’A-CJEF. Nos deux brigades reçoivent également constamment de nouveaux équipements. Ceux-ci doivent être testés dans l’environnement de l’A-CJEF et intégrés au sein des capacités de cette force. Les aspects techniques et humains de l’interopérabilité ont tous deux une importance égale pour l’A-CJEF
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