Armée de Terre
Respirer l’air pur des montagnes a ses limites dans le cadre d’un engagement majeur car l’attaque chimique est tout à fait envisageable par un ennemi bien équipé. L’exercice Cerces, qui se veut le plus réaliste possible pour entraîner les troupes de montagne à un conflit de haute intensité, l’a donc intégré dans son cadre tactique.
En débarquant de leurs véhicules blindés lundi 22 novembre au matin, les fantassins du 27e bataillon de chasseurs alpins (27e BCA) sont protégés par un masque “appareil normal de protection” (ANP). Le grand froid n’étant pas un obstacle à la diffusion d’un agent chimique par les airs, les troupes de montagne doivent rapidement détecter ce type de danger et s’en prémunir. S’il n’est pas aisé de s'entraîner avec un masque ANP en règle générale, il est encore plus difficile de le porter en altitude, par grand froid et sur un relief inégal. Par conséquent, les chasseurs alpins redoublent d’efforts pour se déployer rapidement sur la zone de tir. Efforts payants car la manœuvre s’est soldée par la neutralisation de l’ennemi, représenté par des cibles.
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