Coordonner une force multinationale est un vrai défi. Défi relevé par le poste de commandement international de l’exercice Citadel Guibert, grâce à de nouveaux moyens de communication.
Objectif de l’exercice Citadel Guibert, qui se tient en Belgique et en Allemagne jusqu’au 9 décembre 2011 : mener à bien une opération d’entrée en premier sur un territoire d’opération pour une force virtuelle de 50 000 hommes issus d’unités de 15 nationalités.
La réussite de l’opération repose sur le bon fonctionnement du poste de commandement multinational : le rear support command (RSC). Le RSC, déployé pour la 1re fois dans sa totalité sur le site de Léopoldsburg, en Belgique, permet de coordonner l’arrivée des forces depuis leur zone de déploiement initial jusqu’à leur zone d’opérations.
Pour ce faire, et c’est l’un des défis de l’exercice : le général commandant la force a besoin d’être capable de partager de manière instantanée la situation opérationnelle avec ses unités de différentes nationalités. Un système de communication interopérable a donc été déployé par la brigade de transmissions et d’appui au commandement (BTAC) : la passerelle multilateral interoperability program (MIP), qui a permis l’échange d’informations et d’images via le système d’information et de commandement (SICF).
L’exercice Citadel Guibert permet à la France d’entretenir sa capacité à commander une composante terrestre multinationale dans le cadre d’une opération d’entrée en premier mandatée par les Nations-Unies et conduite par l’OTAN.
Droits : Armée de Terre 2011