Le 5 décembre 2013, le Président de la République a annoncé sa décision de renforcer le dispositif militaire français en Centrafrique afin d’éviter une catastrophe humanitaire dans le pays.
« Le Conseil de sécurité vient d’adopter une résolution, à l’unanimité, donnant mandat à une force africaine pour apporter la sécurité, rétablir la stabilité en Centrafrique et protéger la population.(...)
Il y a un an, au Mali, la France était appelée pour lutter contre une invasion terroriste. Elle y est parvenue. Aujourd’hui, dans des circonstances très différentes, la France est attendue pour éviter une catastrophe humanitaire. Elle sera là.
J’ai pleine confiance en nos soldats pour mener cette opération. Je sais leur sens du devoir, leur grande qualité professionnelle. Cette intervention sera rapide, elle n’a pas vocation à durer. Je suis sûr de son succès. »
Cette décision a été précédée de l’adoption par le Conseil de sécurité des Nations unies de la Résolution 2127 qui prévoit en particulier :
Actuellement, plus de 650 militaires français sont déployés à Bangui. Plus de 400 le sont depuis fin mars 2013, et 250 spécialistes des transmissions, du génie et de la logistique sont arrivés depuis la fin novembre.
Depuis jeudi soir, les premiers renforts en provenance du Gabon ont été projetés sur l’aéroport de Bangui. Il s’agit de la compagnie parachutiste (COMPARA) du 6e bataillon d’infanterie de marine (6e BIMa) de Libreville. D’autres éléments se préparent dès à présent à renforcer le dispositif français dans la capitale centrafricaine.
Durant toute la nuit du 5 au 6 décembre les éléments de la force Sangaris présents à Bangui ont effectué des patrouilles blindées en vue d’interdire la reprise des combats et garantir la sécurité de nos ressortissants.
Dans la journée du jeudi 5 décembre, les militaires français contrôlant l’aéroport de Bangui avaient déjà assuré la sécurité d’une foule de près de 2000 centrafricains qui se sont réfugiés auprès d’eux pour fuir les combats.
Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense