152e RI : dernière préparation avant Sentinelle

Les soldats à peine recrutés, la nouvelle compagnie du « 15.2 » a dernièrement réalisé une période d’entraînement en vue de sa mission Sentinelle de deux mois en région parisienne et d'une éventuelle projection en 2017. La 5^e compagnie a donc enchaîné un CEITO lors duquel elle a obtenu d’excellents résultats, un camp de deux semaines au Valdahon pour travailler le combat du groupe et de la section mécanisés et un camp à Fontevraud pour parfaire le travail. « La compagnie de combat est composée à 60% de jeunes issus de l’incorporation, âgés de 20 ans en moyenne. Les quatre derniers mois, qui ont permis de renforcer la cohésion et d’installer les réflexes collectifs, ont été particulièrement bénéfiques » explique le capitaine Axel, à la tête de l’unité élémentaire. 

Du CEITO à Fontevraud

Les « Diables rouges » (surnom donné aux militaires du 152^e RI) ont débuté leur entrainement mi-septembre au CEITO, dans le Larzac, leur permettant de mettre en œuvre simultanément la totalité de l’armement en dotation de l’infanterie, de s’entraîner puis de contrôler la capacité au tir dans des conditions réalistes. 

Fin octobre, direction Fontevraud où la compagnie a poursuivi sa préparation lors d’un séjour de deux semaines. Objectif : perfectionner sa capacité opérationnelle sur véhicule blindé de combat d’infanterie (VBCI) en exploitant au mieux les capacités de déplacement tout terrain de ce dernier. Les tirs tactiques se sont enchaînés, de même que le combat en zone urbaine avec gestion des blessés et acquisition de savoir-faire techniques sur le combat embarqué-débarqués pour les équipages. 

Retour de soldats sur cet exercice

Pour le soldat Tom, futur radio incorporé en mars dernier, c’est incontestablement l’ensemble des tirs qui lui a plu. Avant de partir pour sa première mission Sentinelle d’ici quelques jours, il recevra justement sa distinction de 1^re classe avec pour ambition, après un premier contrat de trois ans, de signer pour cinq années supplémentaires. Son camarade futur tireur de véhicule d’infanterie, le soldat Donovan, partage son enthousiasme : « cet entrainement confirme la complémentarité entre le pilote et le tireur. J’ai été impressionné par la puissance de feu du VBCI et la précision télémétrique ». Comme le conclut le soldat Benjamin : « Piloter un VBCI, c’est un gage de confiance de la part de mes chefs ; cela prouve qu’ils me considèrent capable de maîtriser un outil technologique aussi pointu. Je suis responsable de mes camarades au moment de débarquer, car c’est moi qui décide de l’endroit le plus approprié pour m’arrêter, tout en essayant d’être au plus proche du combat ».