Accueil | Terre | 5 choses à savoir sur | 3e régiment d’hélicoptères de combat d’Étain Terre ... 5 choses à savoir sur | 3e régiment d’hélicoptères de combat d’Étain

3e régiment d’hélicoptères de combat d’Étain

Mise à jour  : 14/03/2018

“Toujours plus haut”

1) Le 3e RHC est surnommé le régiment de la nuit.


Le 3e régiment d'hélicoptères de combat  a été le premier à expérimenter le viseur VIVIANE et le combat de nuit tel qu’il est pratiqué aujourd’hui. Son expérimentation et son expertise ont permis à tous les équipages de l’aviation légère de l'armée de Terre  de se former à ce type de vol particulier. Les équipages s’entraînent de nuit toutes les semaines. Ils doivent effectuer 30% de leurs heures totales en vol en nocturne. Que ce soit du transit ou du vol tactique, il est indispensable d’être à l’aise de nuit dans différentes configurations climatiques. En effet, si les nuits en France sont relativement claires, celles d’Afrique sont particulièrement sombres. Ainsi, seul un entraînement pointu permet une totale maîtrise. A savoir aussi, l’insigne d’honneur du régiment est orné d’une lune et d’un hibou en vol rappelant le surnom du régiment.

2) Le pilote de rallye, Sébastien Loeb, est le parrain d’une escadrille.


Le 29 août 2016, Sébastien Loeb devient le parrain de l’escadrille d’hélicoptères de reconnaissance et d’attaque n°3. Les équipages de l’EHRA 3 souhaitaient faire découvrir leur métier et faire rayonner leur escadrille grâce à un parrain qui partage leurs valeurs de dépassement de soi et d’abnégation.

Soucieux de mettre sa renommée au service de son pays et concerné par les questions de défense, Sébastien Loeb lui-même pilote d’hélicoptères a souhaité s’engager dans une démarche citoyenne. C’est ainsi que le pilote de rallye et l’escadrille du 3e RHC se sont trouvés.

Le jour du parrainage, Sébastien Loeb est arrivé avec son hélicoptère. Il a pu piloter une Gazelle de jour et embarquer à l’arrière lors d’un exercice de nuit. Depuis, une plaque commémorative orne le bâtiment de l’escadrille.

3) L’emplacement de la base du 3e RHC est un lieu commémoratif de la 1re guerre mondiale. 


Avant que la base ne soit créée, le terrain qu’elle occupe a connu d’intenses combats. Le 24 août 1914, le 6e bataillon est retranché en avant du bois de Tilly, à l’emplacement de la base actuelle. Il résiste face aux Allemands qui débouchent de Rouvres-en-Woëvre. Les soldats refusent de reculer et meurent sur place. Dans la journée, 700 hommes sont tués, 47 villageois exécutés et 150 maisons détruites. Néanmoins, les Français lancent une contre-offensive le lendemain matin aux aurores. Ils parviennent à prendre les Allemands à revers. Ceux-ci sont contraints de se replier en urgence vers Briey. Dans le sol de la base, de nombreux soldats dorment toujours. Mais leur tombe est aussi tout un symbole : la première victoire française du conflit.

4) Une escadrille participe chaque année au NATO Tiger Meet. 


L’escadrille d’hélicoptères de reconnaissance et d’attaque n°3 a participé aux éditions 2016 et 2017 du NATO Tiger Meet. Cet exercice rassemble chaque année durant deux semaines les unités OTAN volantes sous l’emblème du tigre. Les Gazelle du 3e RHC ont fait une entrée fracassante. En effet, l’escadrille est devenue officiellement membre probatoire de la NATO association. C’est la toute première unité « armée de Terre » à entrer dans ce cercle très fermé. L’édition 2018 promet déjà d’être grandiose.

5) Le 3e RHC est le seul régiment d’hélicoptères de combat à avoir accueilli l’A400M sur sa piste.

Le régiment de la nuit est le seul régiment d’hélicoptères de combat à avoir accueilli sur sa piste le gros porteur A400M Atlas de l’armée de l’Air, alors que ce dernier revenait du théâtre d’opération Barkhane avec à son bord un Puma, en mars 2016. Le Puma a été embarqué à Niamey par les militaires du 3e RHC déployés sur zone. Alors qu’habituellement les avions desservent leur base d’Orléans, cette fois-ci, le Puma a pu être directement livré à son régiment d’appartenance permettant un véritable gain de temps pour les mécaniciens du régiment. En effet, ces derniers ont pu récupérer leur aéronef en moins de 3 heures au lieu des 5 jours habituels.

En savoir plus sur le 3e régiment d'hélicoptères de combat


Droits : Armée de Terre 2022