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132e bataillon cynophile de l’armée de Terre de Suippes

Mise à jour  : 28/03/2018

“ Un contre huit”

1. Le 132e bataillon cynophile de l’armée de Terre a une double filiation : l’infanterie et les unités cynotechniques des formations vétérinaires

Le 132e bataillon cynophile de l’armée de Terre, créé en 1977, vient d’une double filiation. Tout d’abord, celle du 132e régiment d’infanterie dont il hérite des traditions (il en a même la garde du drapeau). L’unité est également emblématique de la garnison de Reims, qui s’est notamment illustrée lors la Révolution sous l’Empire et pendant les deux derniers conflits mondiaux.

 

Sa 2e filiation lui vient directement des unités cynotechniques développées au sein des formations vétérinaires (centre d’instruction des formations vétérinaires de Compiègne, 54e groupe vétérinaire de Tarbes et 24e groupe vétérinaire de Suippes).

 

Le 132e BCAT a ainsi hérité et conservé les savoir-faire de ces unités spécifiques. Le régiment constitue donc une formation d’infanterie unique dans l’armée de Terre. Par cette spécificité, le bataillon possède deux saints patrons : saint-Maurice pour l’infanterie et saint-Roch pour la cynotechnie.

 2. 350 chiens, destinés aux institutions, sont sélectionnés chaque année par le bataillon

Le 132e BCAT accueille environ 350 chiens par an, destinés aux trois armées (Terre, Air, Mer), aux douanes  aux différents ministères et administrations de l’État ainsi qu’au profit de pays étrangers. Il dispose de deux compagnies cynotechniques d’intervention et d’une compagnie cynotechnique spécialisée en recherche et détection d’explosifs.

 

Le bataillon gère également l’ensemble de l’effectif canin de l’armée de Terre et participe à l’élaboration des projets de manuels et de règlements visant à faire évoluer la cynotechnie militaire.

3. La vocation du 132e BCAT est de former un binôme homme-chien indissociable

Le 132e BCAT est une formation unique en son genre dont la vocation est de former un binôme homme-chien indissociable, capable d’apporter un appui spécialisé aux unités d’infanterie. 55 équipes cynophiles sont ainsi déployées en permanence en Opex et Opint, dont 41 en auto-relève.

 

Les chiens militaires sont réformés à l’âge de huit ans ; le plus souvent, ils sont ensuite adoptés par leur maître.

4. L’unité est parrainée par la ville de Reims

Depuis des années, les soldats du 132e bataillon cynophile de l’armée de Terre participent aux cérémonies patriotiques de la ville de Reims. Ils témoignent de leur sens des traditions et des valeurs qui les animent.

 

Fort de son attachement à Reims (sa cathédrale figure sur l'insigne du régiment), le colonel Edouard Reynaud, chef de corps du 132e BCAT, a exprimé le vœu que son unité soit jumelée en 2018 avec la ville, au terme des cérémonies du 11 novembre. Cette demande a été dernièrement approuvée par le maire de la ville.

5. Les chiens militaires sont récompensés au même titre que leurs maîtres

Lorsqu’ils accomplissent des faits d’armes, les chiens sont récompensés au même titre que les soldats. Ils peuvent également recevoir une médaille de courage au combat à titre individuel lorsque, par exemple, ils sauvent la vie de leur maître lors d'une intervention.

La première récompense attribuée à un chien s’est faite par Napoléon lui-même au XIXe siècle. Plus récemment, c’est le chien Fitas qui a été décoré de la médaille d’or de la Défense nationale avec étoile d’argent en 2011. Capturé au cours d’une opération en Afghanistan, il a été retenu pendant 4 mois en otage.


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