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Afghanistan : dissolution de la brigade OMLT, mise en place du partenariat opérationnel

Mise à jour  : 08/07/2011

Le 4 juillet 2011, le général Maurin commandant la Task Force Lafayette a présidé la cérémonie de dissolution de la brigade OMLT des forces françaises en Afghanistan.
Cette dissolution s’inscrit dans le cadre d’« une évolution dans les modalités d’accompagnement de l’armée nationale afghane (ANA) en Kapisa et Surobi », explique le général Maurin.

« Compte tenu des progrès réalisés par la 3ème brigade du 201ème corps de l’ANA, et en particulier de ses bataillons d’infanterie qui gagnent en autonomie, il était nécessaire de faire évoluer notre mode d’accompagnement » ajoute le colonel Bottet, commandant la brigade OMLT française.
Depuis novembre 2009, les OMLT françaises encadrent et conseillent la 3e brigade de l’ANA avec des équipes OMLT au sein de l’état-major de la brigade afghane, des commandements de bataillons et des compagnies afghanes.

« Pour permettre aux unités d’afghanes d’évoluer seules, mais toujours avec nos unités, nous avons réduit le nombre d’OMLT dans les kandaks d’infanteries, précise le général Maurin. Celles qui restent serviront plus d’éléments de liaisons pour la coordination avec les forces de la coalition, pour guider les appuis et assurer les MEDEVAC plutôt que de mentors, à part pour les kandaks soutien et appui qui doivent encore bénéficier d’un accompagnement soutenu ».
Le capitaine Jabar de l’armée afghane, commandant une compagnie mentorée, explique que les OMLT leur « apprennent les savoir-faire essentiels en particulier pour l’aide médicale et la neutralisation des IED et qu’au combat, l’appui de ces équipes est encore indispensable ». S’il voit partir avec regret ces soldats « avec lesquels de vrais liens d’amitié se sont créés au fil des jours passés ensemble, au camp et sur le terrain, cette évolution est indispensable pour que [eux], les Afghans, puissent un jour prendre en main [leur] sécurité. »

Sur presque 400 militaires qui servaient en OMLT, il en restera environ 250, pour appuyer les kandaks ( Bataillons) d’infanterie et pour encadrer les kandaks soutien et appui de la brigade afghane.
A compter de ce mois de juillet, le partenariat entre les unités françaises et afghanes est effectif. Le GTIA Kapisa assure le partenariat avec les kandak 31 et 33, et le GTIA Surobi celui avec les kandak 32 et 36. Les compagnies françaises et afghanes colocalisées sur les bases et postes avancés sont binômées. Enfin, pour équilibrer le nombre de partenaires opérationnelles, les 150 OMLT rendues disponibles sont remplacées par des éléments d’infanterie.
Ainsi, « avec la dissolution de la brigade OMLT, les forces françaises et afghanes en Kapisa et Surobi entame un véritable tournant dans leur relation opérationnelle. Cette évolution doit permettre aux unités afghanes d’être plus autonomes, sur le terrain comme en garnison » termine le colonel Bottet.


Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense et des anciens combattants