Agapanthe 2010 : soutien aux opérations militaires dans le Golfe d’Aden

Le GAN a notamment offert des capteurs supplémentaires aux forces internationales qui luttent contre la piraterie. Ainsi, au cours de leur transit en mer d’Arabie, les bâtiments et les aéronefs du GAN ont couvert une part importante de la zone d’activité des pirates, accroissant considérablement leur capacité de surveillance.

D’autre part, le pétrolier La Meuse a soutenu l’action des forces en ravitaillant à la mer des bâtiments militaires présents dans l’IRTC, le corridor de transit mis en place dans le Golfe d’Aden. La frégate française Aconit, actuellement engagée dans l’opération Atalante, et la frégate hollandaise De Ruyter ont ainsi pu poursuivre leur mission sans devoir regagner la terre pour ravitailler. La Meuse a ainsi permis à ces deux bâtiments intégrés dans les opérations de lutte contre la piraterie de ne pas interrompre leurs missions de surveillance et de protection du trafic maritime.

Pour sceller cette coopération, le contre-amiral Jean-Louis Kérignard, commandant l’opération Agapanthe 2010, a accueilli à bord du Charles de Gaulle le commodore Abdul Aleem de la Marine pakistanaise, commandant la Task Force 151.

Trois forces multinationales travaillent quotidiennement dans le golfe d’Aden et au large des côtes somaliennes : la Task Force 508 de l’OTAN, qui intervient dans le cadre de l’opération Ocean Shield, la Task Force 151, formée par une coalition emmenée par les Etats-Unis et la Task Force 465 de l'opération européenne de lutte contre la piraterie Atalante. A ces forces constituées viennent s’ajouter la présence dans la zone de bâtiments militaires russes, chinois, japonais, indiens, sud coréens ou iraniens.