Tchad : Exercice d’évacuation de ressortissants français

Cet exercice est réalisé trois fois par an en collaboration avec l’ambassade de France. Le 12 novembre, 60 militaires de la Force Epervier ont été mis à disposition pour déployer un CENTREVAC. Répartis dans trois cellules (accueil, enregistrement et accompagnement), ces militaires ont été chargé d’accueillir les ressortissants, de les enregistrer, de leur prodiguer des soins (si besoin), de les informer sur la situation locale et de les héberger (quinze tentes on été montées) tout en organisant leur évacuation vers la  France par tous les moyens disponibles.

Pour cet exercice, 4H30 ont suffit à l’équipe CENTREVAC de la Force Epervier pour mettre en place la chaine d’évacuation. De fait, la Force Epervier aurait eu la capacité d’accueillir jusqu’à 600 ressortissants dans les conditions optimales requises.

Cet exercice a permis aux forces aériennes et terrestres de la Force Epervier de tester la mise en œuvre d’un ensemble de procédures de protection, depuis leur formalisation au sein du centre opérationnel interarmées de théâtre (COIAT) jusqu’à leur application au sein des unités. De nombreux moyens ont été déployés et optimisés pour l’exercice. Plus de 600 personnes ont été mobilisées. Le groupement terre à mis en œuvre un grand nombre de véhicules pour pouvoir jouer l’exercice de la manière la plus réaliste possible. Douze Sagaies, seize VAB, 2 VAB SAN (sanitaire), une trentaine de VLRA ainsi qu’une soixantaine de véhicules poids lourd. Le groupement air disposait quant à lui une disponibilité de 100% sur l’ensemble des aéronefs.

La manœuvre a ainsi permis à la Force Epervier d’évaluer ses aptitudes à exécuter une de ses principales missions. En février 2008, 1400 ressortissants avaient ainsi dû être évacués suite  des attaques rebelles sur N’Djamena.

950 soldats français arment la Force Epervier, tous jouent un rôle essentiel dans la mise en place des procédures d’évacuation des ressortissants. Les exercices RESEVAC sont fréquents et sont réalisés au minimum trois fois par an. Ce type de mission est indispensable à la qualification, à la coordination ainsi qu’au perfectionnement du travail conjoint des équipes interarmées de la force.

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