Poursuite des frappes ciblées et de la montée en puissance du dispositif terrestre à Bamako.
Dans la nuit du 15 au 16 janvier, un sous-groupement tactique interarmes (S/GTIA) motorisé (chars Sagaie, VAB, VBL) s’est déployé au nord de Bamako.
Aujourd’hui, au cours d’une douzaine de sorties, les avions de combat et les hélicoptères d’attaque français ont poursuivi leurs frappes dans la région de Diabali, détruisant une dizaine d’objectifs ciblés.
A Bamako, le détachement stationné sur l’aéroport a reçu la visite du président malien Dioncouda Traoré. Il était accompagné par le général Sheha Abdulkadir, chef d’état-major opérationnel de la mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA).
Par ailleurs, une antenne chirurgicale avancée (ACA) est désormais opérationnelle. Elle peut, en cas de besoin, procéder à une dizaine d’interventions chirurgicales par jour.
Le déploiement des forces françaises à Bamako s’est accéléré grâce à l’engagement et le soutien des armées alliées. C’est en particulier le cas du Danemark, du Royaume Uni ou de la Belgique qui ont mis des avions C-17 et des Hercule C 130 à disposition de la France. Ces derniers ont d’ailleurs effectué des liaisons entre les bases aériennes françaises et Bamako, en passant par N’Djamena et Abidjan pour acheminer du matériel, des munitions, des vivres.
L’intervention française au Mali a débuté le 11 janvier. Initiée à la demande du gouvernement malien, et dans le cadre de la résolution 2085, l’opération Serval est destinée à aider les forces maliennes à repousser les groupes terroristes et recouvrer son intégralité territoriale.
Sources : EMA
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