13 janvier 2013. L’opération Serval se poursuit avec des frappes aériennes et le déploiement quatre Rafale et d’une compagnie d’infanterie.
Le 12 janvier, au deuxième jour de l’opération Serval au Mali, les Mirage 2000D basés à N’Djamena ont poursuivi leurs frappes sur les groupements terroristes stationnés au nord de la ligne Kona-Léré. Ces frappes se sont poursuivies dans la nuit et pendant la journée du 13 janvier.
Tôt ce matin, quatre Rafale ont décollé de la base aérienne 113 de Saint Dizier avec pour objectif des camps d’entraînement, des infrastructures et des dépôts logistiques constituant les bases arrière des groupes terroristes. A l’issue de ces frappes, accompagnés par deux C135F, les quatre Rafale ont rejoint la base aérienne de N’Djamena pour renforcer les moyens engagés dans l’opération Serval.
A Bamako, l’état-major tactique et la compagnie d’infanterie qui appartenaient au groupement terre de l’opération Epervier ont été renforcés aujourd’hui par une compagnie d’infanterie en provenance de France où elle était bien placée en alerte. Deux cent militaires du 2e régiment d’infanterie de marine ont été projetés avec leur matériel à Bamako, par deux rotations d’avions Airbus A310 et A340 de l’escadron de transport Esterel.
Enfin, le 13 janvier en fin d’après-midi, un avion de transport stratégique de la Royal Air Force, de type C17 s’est posé sur la BA 105 d’Evreux pour appuyer la montée en puissance des forces françaises au Mali. Il transportera du matériel et des véhicules.
L’intervention française a débuté dans l’après-midi du 11 janvier par des raids aériens (hélicoptères Gazelle et avions Mirage 2000 D) destinés à mettre un coup d’arrêt brutal à l’avancée des groupes terroristes vers le Sud du Mali. Un pilote d’hélicoptère Gazelle a été mortellement blessé lors de cette phase.
Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense