Le 11 janvier 2013, à la demande des autorités maliennes et de l’ONU, la France a lancé une opération militaire en appui des forces armées maliennes baptisée Serval. Elle a pour but de mettre un coup d’arrêt brutal à l’avancée des groupes djihadistes vers le Sud du Mali et d’assurer la sécurité des 5000 ressortissants français dans le pays.
L’intervention française a débuté dans l’après-midi du 11 janvier par un raid d’hélicoptères d’attaque afin de stopper la progression d’une colonne d’éléments djihadistes faisant route vers Konna, non loin de la ville de Mopti. Cette première action française conduite par des
hélicoptères Gazelle HOT et Gazelle canon de calibre 20mm du 4e régiment d’hélicoptères Forces Spéciales (4e RHFS) a permis la destruction de quatre véhicules ennemis et a entraîné le repli de la colonne.
Dans la nuit du 11 au 12 janvier, quatre Mirage 2000D du groupement air du dispositif Epervier ont effectué des frappes dans le Nord du pays. Pour effectuer ces missions, les patrouilles de chasseurs étaient appuyés par 2 ravitailleurs C135. Profitant de la relève programmée des avions Mirage 2000D, il avait été décidé de retarder le retour des chasseurs vers la France et de les conserver à N’Djamena. Ce sont ainsi actuellement, en plus des deux Mirage F1 CR, six Mirage 2000D, 3 C135, 1 C130 et 1 Transall C160 qui arment le groupement air de la force Epervier.
Simultanément, au Tchad d’abord, un sous-groupement de près de 200 militaires appartenant au groupement terre de la force Epervier s’est préparé pour rejoindre Bamako. Il a été projeté par Hercule C 130 et Transall de N’Djamena vers la capitale malienne. Le sous-groupement est armé par des « marsouins » du 21e régiment d’infanterie marine de Fréjus (21e RIMa) et un peloton de légionnaires du 1er Régiment Étranger de Cavalerie d’Orange (1er REC). En France, c’est une compagnie du 2e régiment d’infanterie de marine (2e RIMa) stationné à Auvours qui a été désignée pour rejoindre Bamako dans la journée du 12 janvier. Cette compagnie a pour mission de renforcer le dispositif en place.
Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense