Opérations
Le 15 décembre, la cérémonie des couleurs, présidée par le général de brigade Cédric de Gardin, commandant la 7ème brigade blindée, a marqué officiellement le passage du mandat 11 au mandat 12 de l’opération LYNX.
Présent sur le territoire estonien depuis trois mois, le SGTIA a réalisé un mandat particulièrement dense en activités, en participant à 7 exercices internationaux et à 5 campagnes de tir, du déploiement de la section d’infanterie sur l’île de Saaremaa fin septembre, jusqu’aux différentes campagnes de tirs en décembre, en passant par l’exercice interallié BOLD AXE à Adazi en Lettonie, mi-novembre.
Ces exercices interalliés ont permis au contingent français de travailler en interopérabilité, dans des scénarios d'engagement de haute intensité, aux côtés de ses alliés britanniques et estoniens, mais aussi canadiens, lettons, polonais, espagnols, américains, norvégiens, allemands, italiens, slovaques et hollandais.
Le 15 décembre, le capitaine Maximilien du 1er régiment de Chasseurs a passé le témoin au capitaine Stéphane, issu du 5e Régiment de dragons (5e RD), celui-ci composant désormais l’ensemble du SGTIA LYNX 12, avec une section d’infanterie, deux pelotons de chars, une section de génie, un peloton de reconnaissance et d’intervention ainsi qu’une équipe d’observation et de coordination.
Prévus d’être engagés jusqu’au 17 mars 2022, ils ont commencé par l’exercice « Bold Juniper » qui se déroule du 14 au 17 décembre 2021. Cet exercice a pour objectif d’intégrer les militaires français au sein du battlegroup britannique, par l’assimilation des procédures de planification et de conduite des opérations.
Les chefs d’État et de gouvernement des Nations alliées ont décidé en 2016 à Varsovie « de renforcer encore la posture de dissuasion et de défense de l’Alliance face au nouvel environnement de sécurité ». À ce titre, la présence avancée renforcée de l’OTAN (eFP - enhanced Forward Presence) permet aux Alliés de déployer des contingents militaires dans les pays baltes et en Pologne. Cet engagement non permanent vise à renforcer la posture de défense de l’Alliance par une position dissuasive, mais non agressive. Dans ce cadre, la France engage un dispositif de 300 militaires en Estonie à partir de mars 2021 pour une durée d’un an. Ce dispositif intègre un Sous-groupement tactique interarmes (SGTIA) à dominante blindé, avec notamment 12 chars Leclerc, 8 VBCI et 8 VAB.
Sources : État-major des armées
Droits : EMA
