FFCI : Mise à niveau d’un sous-officier ivoirien avant une formation en France

Dans le cadre du Partenariat militaire opérationnel (PMO), les FFCI font passer aux parachutistes ivoiriens le brevet militaire de parachutisme. En 2017, le chef Augustin faisait partie de la première promotion de brevetés. Depuis, il a effectué une quinzaine de sauts.

Pour finaliser sa formation et ainsi obtenir la qualification de chef de groupe des troupes aéroportées (TAP), le sergent-chef va suivre un stage de 5 semaines à Pau, dans le sud-ouest de la France. Afin de se préparer au mieux et d’intégrer le stage dans les meilleures conditions, il a bénéficié de 3 jours d’initiation à la mise en œuvre de l’EPC. Cette séquence, courte, mais dense en informations, a permis au chef Augustin d’appréhender plusieurs éléments en amont du stage : le vocabulaire technique, la procédure d’équipement, la méthode de pliage ou encore les points de sécurité à contrôler sur le parachutiste équipé. « Le lieutenant Silvan a volontairement créé des erreurs sur l’équipement des parachutistes. Je devais les trouver, expliquer ce qui n’allait pas et corriger. La répétition des gestes dans un ordre précis m’a aidé à vite assimiler les notions. À la fin des trois jours, je ne commettais plus d’erreur, que ce soit dans le vocabulaire technique ou le contrôle de l’équipement. » explique le sergent-chef Augustin.

Âgé de 23 ans, le sergent-chef Augustin intègre les fusillés commando de l’air en 1985. Basé à Abidjan, il est aujourd’hui instructeur au Centre d’instruction des fusillés commando de l’air. Il enseigne le combat localité, le combat motorisé et les techniques de convois aux jeunes militaires ivoiriens.

Créées le 1^er janvier 2015, les forces françaises en Côte d’Ivoire s’inscrivent dans la continuité de l’accord de partenariat de défense de 2012 qui scelle une proximité ancienne entre la France et la Côte d’Ivoire. Les 900 militaires des FFCI constituent une réserve d’intervention en Afrique centrale et de l’ouest, sont chargés de soutenir les opérations dans la zone et de conduire les activités de partenariat militaire opérationnel avec la République de Côte d’Ivoire.