Depuis plusieurs mois, l’Unité d’intervention de la gendarmerie nationale (UIGN) et les Groupements de sécurité portuaire (GSP) ivoiriens participent activement au partenariat initié avec les Forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI) et les Éléments français au Sénégal (EFS) dans le cadre de la navigation et de l’intervention en mer.
Durant plusieurs jours, un navigateur de la station navale d’Abidjan, sous l’égide des FFCI, a proposé des enseignements théoriques du niveau « permis hauturier » à 8 officiers et sous-officiers de la gendarmerie ivoirienne. Des sessions spécifiques de mise en condition opérationnelle et d’approfondissement des compétences techniques ont été organisées afin de favoriser la formation des forces locales partenaires.
D’une manière générale, les forces françaises prépositionnées répondent aux besoins de formation exprimés par les pays partenaires : ce volet « formation » constitue l’un des piliers de la réarticulation de l’opération BARKHANE.
Cette initiative, qui sera suivie d’une seconde semaine pour 8 autres pilotes d’embarcations, illustre les liens qui unissent les armées ivoirienne et française, qui coopèrent militairement pour faire face aux groupes armés terroristes en Afrique de l’Ouest.
Créées le 1er janvier 2015, les Forces françaises en Côte d’Ivoire s’inscrivent dans la continuité de l’accord de partenariat de défense de 2012 qui scelle une proximité ancienne entre la France et la Côte d’Ivoire. Les 900 militaires engagés forment la réserve opérationnelle pour l’Afrique centrale et de l’Ouest et sont chargés d’appuyer et de soutenir les opérations dans la zone, mais aussi de mettre en œuvre un partenariat militaire opérationnel avec la République de Côte d’Ivoire et en coopération avec les forces partenaires de la région.
Sources : État-major des armées
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