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FFCI : manœuvre de tir interarmes pour le 43e BIMa

Mise à jour  : 05/09/2018

Le 16 août, au cours de la phase de désengagement de l’exercice Jaguar II, mené du 26 juillet au 17 août dans la région de Korhogo, le 43e bataillon d’infanterie de marine (43e BIMa) a conduit une manœuvre de tir interarmes sur le camp de Lomo-Nord. L’occasion de maintenir une parfaite maîtrise des fondamentaux du combattant et de consolider la connaissance des procédures interarmes.

Venant conclure une phase de trois semaines de déploiement en autonomie, cette manœuvre a permis de réaliser le premier tir CAESAR en République de Côte d’Ivoire, sur le camp de Lomo-Nord. L’objectif général de cette séquence était de mettre en œuvre l’ensemble des armements individuels et collectifs des sections de combat et leur permettre de maîtriser les procédures interarmes comme la demande d’appui mortier ou d’appui feu hélicoptère.

Dans l’après-midi du 15 août, l’adjudant Ludovic, maître de tir du 43e BIMa a présenté le déroulement des séquences de tir et rappelé les différents régimes de sécurité en vigueur sur le camp. À l’issue de ce briefing, les cadres des unités se sont déplacés sur le terrain afin de reconnaître in situ les différents parcours de tir.

Tôt dans la matinée du 16 août, les détachements interarmes formés pour l’occasion se sont engagés sur les pistes du camp afin de dérouler le scénario préparé par le capitaine Nicolas, officier responsable de la préparation opérationnelle interarmes au sein du bataillon.

Dans un premier temps, plusieurs phases de combat se sont enchaînées : une reconnaissance d’axe qui voyait l’élément de tête du génie être pris à partie puis riposter ; le débarquement des marsouins-parachutistes et leur infiltration, appuyée par les armes de bord des véhicules, jusqu’aux positions de tir reconnues la veille ; la mise en œuvre des armements de la section ; un tir en roulant des mitrailleuses de 12,7 mm des véhicules de l’avant blindés (VAB) puis une rupture de contact.

Le deuxième temps de l’exercice a permis l’engagement des appuis et notamment des mortiers de 120mm. En coordination avec le groupe tireur d’élite longue distance (TELD), les artilleurs ont réglé leurs pièces puis ont exécuté un tir d’efficacité sur les objectifs désignés par les chefs de section d’infanterie. Ces derniers ont ensuite établi le contact avec les deux Gazelle de l’aviation légère de l’armée de terre (ALAT) afin de guider les tirs de missiles HOT. À l’issue de cette séquence, les tireurs d’élite longue distance infiltrés bien en amont des unités ont mis en œuvre leur armement, dont le nouveau HK417, avant qu’un tir de mortier de 81mm ne vienne conclure la matinée.

L’après-midi a été marquée par le premier tir du CAESAR à Lomo-Nord et ce, en présence des autorités civiles et militaires ivoiriennes, dont le chef d’état-major général des armées, le général Touré Sékou, ainsi que des représentants des populations vivant à proximité du camp.

La journée a été conclue, à la nuit tombée, par des tirs des mortiers de 120 mm et d’obus éclairants par les canons CAESAR.

Dans un cadre privilégié et sous un climat exigeant, cette manœuvre de tir aura constitué une séquence de préparation opérationnelle de grande ampleur permettant de maintenir au plus haut niveau les compétences de chaque combattant et d’assurer une connaissance toujours plus fine des procédures de travail entre armes de mêlée et d’appui, condition du succès en opération.

Créées le 1er janvier 2015, les forces françaises en Côte d’Ivoire s’inscrivent dans la continuité de l’accord de partenariat de défense de 2012 qui scelle une proximité ancienne entre la France et la Côte d’Ivoire. Les 900 militaires engagés sont chargés de soutenir les opérations dans la zone, mais aussi de mettre en œuvre une coopération militaire avec la République de Côte d’Ivoire et une coopération régionale avec les forces partenaires.


Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense