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FFCI : La finalisation de l’exercice conjoint ÉLÉPHANT 21

Mise à jour  : 05/05/2021

Du 29 mars au 11 avril 2021, l’exercice conjoint ELEPHANT 21 s’est déroulé en Côte d’Ivoire sous contrôle opérationnel des Forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI). Placé sous le signe du partenariat militaire opérationnel, cet exercice interarmées a permis d’optimiser les capacités des unités des Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI) participantes, tout en permettant aux unités françaises de travailler en coopération dans les domaines terrestre, aérien ou maritime. Cet exercice a non seulement constitué une opportunité majeure d'entraînement pour les forces armées françaises et ivoiriennes, mais il a aussi renforcé les relations entre les deux partenaires. 

L’exercice ELEPHANT 21, qui a la richesse d’être à la fois binational, interarmes et interarmées, a pris fin le 11 avril 2021. Faisant suite à sa dernière édition qui datait de 1997, l’édition 2021 était placée sous le signe du Partenariat militaire opérationnel (PMO). Cette année, les deux armées alliées ont multiplié les séries d’entraînements conjoints autant tactiques que techniques. Pour ce 19e mandat, la mise en place d’exercices en commun sur le territoire ivoirien a permis aux différentes armes et spécialités des FACI de renforcer leurs compétences autant dans l’infanterie, le génie, les troupes aéroportées, la cavalerie que l’artillerie. Objet d’une étroite planification entre l’état-major interarmées des FFCI et l’état-major général FACI, l’exercice ELEPHANT 21 a représenté le point d’orgue de ce PMO de longue durée. De même, il a aussi permis l’engagement de moyens navals, terrestres et aériens conséquents.  

La participation française était constituée du 43e Bataillon d’infanterie de marine (BIMa) pour les FFCI, du Porte-hélicoptères amphibie (PHA) Dixmude et de son Groupement tactique embarqué (GTE) Dragon et d'un avion de surveillance maritime Falcon 50 Marine (F50M) sous contrôle opérationnel du Commandant en chef pour l’ Atlantique (CECLANT). Outre la mise à disposition de la base navale de Lokodjero, les FACI ont, quant à elles, engagé un patrouilleur maritime et des éléments du 2e bataillon d’infanterie de Daloa, du 4e bataillon d’infanterie de Khorogo et du 1er bataillon de génie de Bouaké. 

Dans sa première phase, l’exercice a consisté dans la mise à terre du GTE Dragon et un déplacement vers le camp de Lomo Nord, appuyé par le détachement prévôtal des FFCI et la gendarmerie ivoirienne pour conduire une campagne de tir interarmes. Une fois le GTE Dragon débarqué, le PHA Dixmude et le patrouilleur ivoirien de 33m Le Bouclier ont appareillé pour patrouiller entre Grand Lahou et San Pedro. Cela a aussi permis de conduire des opérations de surveillance maritime et de contrôle des pêches appuyé par le F50M. La participation du Falcon 50 a optimisé l'action des deux navires à la mer. Cette phase s’est achevée par le rembarquement du GTE Dragon depuis la base navale de Lokodjero. 

La seconde phase s'est déroulée au Centre interarmées de formation des militaires du rang (CIFIM) des FACI localisé à Seguela, à 470 kilomètres au nord-ouest d’Abidjan. Le 43e BIMa et des éléments du 2e bataillon d’infanterie ivoirien ont conduit une reconnaissance offensive jusqu’au CIFIM avant de débuter une séquence de PMO au profit de trois sections des 2e Bataillon d’infanterie de Daloa, 4e Bataillon d’infanterie de Korhogo et du 1er Bataillon de génie de Bouaké. Ce PMO s’est axé sur le tir aux armes légères et au lance-roquettes RPG7, la défense d’emprise, la révision des missions liées au contrôle de zone, la lutte contre les engins explosifs improvisés, la topographie, et bien d’autres domaines.  

L’exercice ELEPHANT 21  a offert à toutes les unités participantes une excellente opportunité d’entraînement dans des milieux exigeants et a permis de fructueux échanges avec nos partenaires ivoiriens. 

   

  

  

Créées le 1er janvier 2015, les Forces françaises en Côte d’Ivoire s’inscrivent dans la continuité de l’accord de partenariat de défense de 2012 qui scelle une proximité ancienne entre la France et la Côte d’Ivoire. Les 900 militaires engagés forment la réserve opérationnelle pour l’Afrique centrale et de l’Ouest et sont chargés d’appuyer et de soutenir les opérations dans la zone, mais aussi de mettre en œuvre un partenariat militaire opérationnel avec la République de Côte d’Ivoire et en coopération avec les forces partenaires de la région. 


Sources : État-major des armées
Droits : EMA