FFCI : La bulle opérative SIC de circonstances participe au contrat opérationnel des FFCI

L’état-major opératif dispose d’une capacité Systèmes d’information et de communication (SIC) projetable dénommée la bulle SIC-CIR (SIC de CIRconstances). Cette bulle est détenue et armée par deux sous-officiers de la Direction interarmées des réseaux d’infrastructure et des systèmes d’information de la Défense (DIRISI). Ces derniers sont capables d’installer la bulle en moins de quatre heures. La bulle SIC-CIR est par ailleurs constituée de colis transportables par voies terrestre, aérienne et maritime. La bulle opérative implique une astreinte opérationnelle pour la DIRISI. Il s’agit d’une mission constituant l’un des volets de leur contrat opérationnel au profit des FFCI.

Deux modules opératifs projetables ont été constitués, délivrant les services et les liaisons SIC avec le Centre de planification et de conduite des opérations (CPCO), la base arrière et les unités engagées sur le terrain. L’accès à ces services repose sur des liaisons civiles en 4G ou satellitaires International Maritime satellite organisation (INMARSAT). Le premier module permet la projection rapide d’un embryon de poste de commandement, comprenant trois à quatre traitants. A contrario, le deuxième, plus conséquent, offre à une quinzaine de traitants la possibilité d’accéder à trois niveaux de classification.

Un exercice de déploiement de la bulle a été effectué en février afin d’évaluer le temps nécessaire pour la rendre fonctionnelle. L’équipe, composée de trois personnels, est venue à bout du montage complet en moins de trois heures, offrant aux opérateurs du centre opération les moyens nécessaires à la réalisation de leur mission. Cet exercice a permis de mettre à jour les difficultés qu’ils pouvaient rencontrer et de présenter la bulle aux militaires de l’état-major interarmées des FFCI. Ces derniers sont les premiers intéressés par ces capacités opératives projetables.

Créées le 1er janvier 2015, les Forces françaises en Côte d’Ivoire s’inscrivent dans la continuité de l’accord de partenariat de défense de 2012 qui scelle une proximité ancienne entre la France et la Côte d’Ivoire. Les 900 militaires engagés forment la réserve opérationnelle pour l’Afrique centrale et de l’Ouest et sont chargés d’appuyer et de soutenir les opérations dans la zone, mais aussi de mettre en œuvre un partenariat militaire opérationnel avec la République de Côte d’Ivoire et en coopération avec les forces partenaires de la région.