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FFCI : Formation aux procédés d'intégration de l'aérocombat au profit des FACI

Mise à jour  : 26/05/2021

Le Détachement de l’aviation légère de l'armée de Terre (DETALAT) du 43e Bataillon d’infanterie de marine (BIMa) a conduit un stage de Formation aux procédés d'intégration à l'aérocombat (FPIA) au profit du 2e Bataillon projetable (BP) des Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI).  

Initialement localisé sur le camp de Port-Bouët pour la partie théorique puis dans la zone de Modeste pour la partie pratique, l’objectif de ce stage était de former des chefs de section et des chefs de groupe aux procédés OTAN en vigueur dans l'ALAT. « Par exemple, pour les fantassins, il s’agit de demander un appui-feu en utilisant un message formaté qui permet à la patrouille d’hélicoptères de rejoindre rapidement la zone d’action avec les informations essentielles. En arrivant, un dialogue direct avec les pilotes s’établit afin de désigner de façon précise l’objectif. La difficulté de la manœuvre réside dans les perspectives différentes entre les fantassins au sol à quelques centaines de mètres et les hélicoptères en vol à quelques kilomètres. » explique le capitaine Guillaume, chef de bord. À bord de leur hélicoptère Gazelle, les pilotes du DETALAT ont effectué plusieurs rotations afin de familiariser les fantassins du 2e BP aux différentes procédures d’aérocombat : se positionner par rapport à un hélicoptère, le guider à partir du sol, orienter, marquer oubaliser. Les militaires ivoiriens ont aussi pu bénéficier d’une instruction à l'embarquement/débarquement à bord de l’hélicoptère Puma. 

Suite à cette formation FPIA, les stagiaires ivoiriens sont à présent en mesure de recueillir une patrouille d'hélicoptères, d'assurer un guidage appui-feu hélicoptère au travers de la procédure Close combat attack (CCA), de jour comme de nuit. 

   

 

  

Créées le 1er janvier 2015, les Forces françaises en Côte d’Ivoire s’inscrivent dans la continuité de l’accord de partenariat de défense de 2012 qui scelle une proximité ancienne entre la France et la Côte d’Ivoire. Les 900 militaires engagés forment la réserve opérationnelle pour l’Afrique centrale et de l’Ouest et sont chargés d’appuyer et de soutenir les opérations dans la zone, mais aussi de mettre en œuvre un partenariat militaire opérationnel avec la République de Côte d’Ivoire et en coopération avec les forces partenaires de la région. 


Sources : État-major des armées
Droits : EMA