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FFCI : fin de mandat pour le 3e RPIMa

Mise à jour  : 04/07/2018

Le 25 juin 2018 s’est tenue la cérémonie de transfert d’autorité du 43e bataillon d’infanterie de marine (43e BIMa) présidée par le colonel Philippe du Chaxel, commandant des forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI). Après quatre mois à la tête de la principale unité opérationnelle des FFCI, le colonel Emmanuel Durville, chef de corps du 3e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (3e RPIMa) a transmis le relais au colonel Bertrand Debray, commandant le 8e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (8e RPIMa).

Sur la place d’armes du camp de Port-Bouët, entouré de délégations de chaque unité des FFCI, d’autorités civiles et militaires, mais également d’officiers des forces armées ivoiriennes (FACI), le colonel du Chaxel a souligné la qualité, le professionnalisme et l’abnégation des soldats commandés de février à juin par le colonel Durville.

Le mandat aura notamment été marqué par une intense activité d’instruction et d’accompagnement opérationnel au profit des FACI, notamment dans la formation des unités appelées à être engagées dans des missions des Nations unies. Ces très nombreuses actions auront permis de consolider le partenariat entre la France et la Côte d’Ivoire et de contribuer au développement des capacités nécessaires au pays hôte pour exercer sa souveraineté et participer aux opérations de maintien de la paix.

Aux côtés d’une armée ivoirienne désireuse de développer une composante aéroportée, la présence continue d’unités parachutistes aura été l’autre richesse de ce mandat en proposant des sections capables d’accompagner leurs homologues ivoiriens à l’instruction comme au saut, selon une pédagogie dite « en miroir » qui est une des spécificités des FFCI.

Déployé avec une compagnie de combat, un état-major tactique et une compagnie de commandement et de logistique, le 8e RPIMa formera l’ossature du bataillon jusqu’à l’automne prochain. Ses renforts interarmes proviendront majoritairement de la 11e brigade parachutiste : cavaliers du 1er régiment de hussards parachutistes, artilleurs du 35e régiment d’artillerie parachutiste, sapeurs du 17e régiment du génie parachutiste. L’unité comptera également dans ses rangs des maintenanciers du 2e régiment du matériel, des « tringlots » du 511e régiment du train ainsi que des éléments du 132e bataillon cynophile de l’armée de Terre.

Créées le 1er janvier 2015, les forces françaises en Côte d’Ivoire s’inscrivent dans la continuité de l’accord de partenariat de défense de 2012 qui scelle une proximité ancienne entre la France et la Côte d’Ivoire. Les 900 militaires engagés sont chargés de soutenir les opérations dans la zone, mais aussi de mettre en œuvre une coopération militaire avec la République de Côte d’Ivoire et une coopération régionale avec les forces partenaires.


Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense