En Côte d’Ivoire, grâce à une coopération étroite et ancienne avec les armées ivoiriennes, les Forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI) disposent d’un complexe de tirs aux capacités exceptionnelles sur le camp de Lomo Nord. Les unités du 43e Bataillon d’infanterie de marine (BIMa) s’y déploient régulièrement afin de réaliser des campagnes de tir pour maintenir leur pleine capacité opérationnelle.
« Les trois chars à mon commandement, annoncez prêts… 5-4-3-2-1 Feu ! ». Lors de cette campagne de tirs, les trois engins du peloton AMX10 RC ont tiré à l’unisson et détruit les cibles situées à une distance de 1000m. Dans le complexe de tirs de Lomo Nord, ce sont aussi bien les mortiers de 120mm des artilleurs, les obus de 105 mm des cavaliers, les charges explosives des sapeurs et les roquettes des escouades qui ont explosé et résonné sur le complexe de tir.
Pendant une semaine, les artilleurs, les sapeurs, les fantassins et les cavaliers regroupés au sein d’un Sous-groupement tactique interarmes (SGTIA) ont pu conduire un exercice combinant manœuvre et tirs dans des conditions particulièrement réalistes.
Le SGTIA a également bénéficié de l’appui de l’hélicoptère Fennec des FFCI et de son canon de 20mm. Au total, ce sont 54 obus de 105 mm, 40 obus de mortiers de 120 mm, 40 kg d’explosif pour les charges allongées du génie, 2 roquettes AT4CS, 100 obus de 20 mm du Fennec et près de 10 000 munitions de petit calibre pour les engins et les combattants débarqués qui ont été tirés.
Cette première participation à une manœuvre de niveau escadron en Côte d’Ivoire dans un cadre interarmes, a été bénéfique pour l’ensemble des militaires du SGTIA qui débutent leur mission en Côte d’Ivoire.
Créées le 1er janvier 2015, les Forces françaises en Côte d’Ivoire s’inscrivent dans la continuité de l’accord de partenariat de défense de 2012 qui scelle une proximité ancienne entre la France et la Côte d’Ivoire. Les 900 militaires engagés forment la réserve opérationnelle pour l’Afrique centrale et de l’Ouest et sont chargés d’appuyer et de soutenir les opérations dans la zone, mais aussi de mettre en œuvre un partenariat militaire opérationnel avec la République de Côte d’Ivoire et en coopération avec les forces partenaires de la région.
Sources : État-major des armées
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