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FFCI: AMX 10RC : une capacité précieuse pour les maintenanciers

Mise à jour  : 10/10/2019

En juillet dernier, les Forces Françaises en Côte d’Ivoire (FFCI) ont accueilli huit AMX 10RC, engins blindés de reconnaissance-feu provenant de différents régiments de cavalerie de France. Ce matériel robuste ayant fait ses preuves en Afghanistan et au Mali a remplacé les blindés ERC-90 Sagaie conçu en 1975 qui armaient jusque-là les FFCI.

A peine arrivés sur le continent africain, les véhicules ont passé une visite d’entrée de théâtre afin de pouvoir être utilisés lors de la campagne de tir interarmées d’août dans le camp de Lomo Nord. Or, les ateliers des FFCI ne bénéficiant pas des équipements adaptés à la maintenance de ce type de véhicule, les mécaniciens militaires ont dû faire preuve d’ingéniosité.

Le détachement de maintenance des matériels terrestres, en charge de l’entretien des équipements en Côte d’Ivoire ont alors procédé au  « détourellage » des engins blindés. Les ateliers n’étant pas équipés d’un palan pour procéder à cette opération délicate, une méthode optimisée a été pensée par le tourelliste , l’adjudant Mamadou. Cette idée ingénieuse, validée par la cellule risque et prévention, impliquait l’utilisation d’un camion lourd de dépannage et d’un chariot élévateur pour pouvoir déplacer la tourelle seule dans la zone de travail afin d’y effectuer les différents actes de maintenance. Cette opération délicate réalisée avec succès a permis de procéder aux travaux de maintenance sur les AMX 10RC, afin de garantir leur certification opérationnelle dans les meilleurs délais.

Créées le 1er janvier 2015, les forces françaises en Côte d’Ivoire s’inscrivent dans la continuité de l’accord de partenariat de défense de 2012 qui scelle une proximité ancienne entre la France et la Côte d’Ivoire. Les 900 militaires engagés sont chargés de soutenir les opérations dans la zone, mais aussi de mettre en œuvre une coopération militaire avec la République de Côte d’Ivoire et une coopération régionale avec les forces partenaires.


Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense