Opérations
La 6ème édition de la formation « Mise en Condition du Blessé de Guerre » (MCSBG) a été organisée du 26 novembre au 06 décembre 2018 sous la responsabilité d’instructeurs des éléments français au Sénégal (EFS) au profit de 13 stagiaires issus des forces de dix nations africaines.
Ce stage a réuni 4 formateurs français ; 1 médecin formateur et 1 infirmier anesthésiste de l’Ecole du Val de Grâce, ainsi que 2 moniteurs sauvetage au combat de niveau 1. Ce stage a permis de former 11 médecins militaires et 2 infirmiers militaires et civils de SOS médecin, de 10 nationalités (1 Guinéen, 2 Nigérien, 1Mauritanien, 1 Ivoirien, 1 Béninois, 1 Burkinabé, 1 Nigérian, 1 Togolais, 1 Malien, 2 Sénégalais) et de pratiques opérationnelles différentes.
La formation au sauvetage au combat de niveau 1 et 3 est l’un des piliers de la coopération régionale menée par les EFS en Afrique de l’Ouest. L’objectif du stage était l’apprentissage des procédures standardisées de mise en condition de survie du blessé de guerre, dans un but d’interopérabilité, dans un contexte d’opérationnalisation du G5 SAHEL.
La première semaine de formation avait pour objet l’enseignement de la doctrine du sauvetage au combat, afin que chaque stagiaire puisse, à leur tour, dispenser la formation aux combattants de leur armée d’appartenance.
La seconde semaine était plus particulièrement consacrée au module MCSBG, dernier échelon de la doctrine française de sauvetage au combat. Les formateurs du Centre d’enseignement et de Simulation à la Médecine Opérationnelle ont associé théorie sur l’urgence médicale opérationnelle, apprentissage ou réapprentissage des gestes techniques en médecine d’urgence, anesthésie, réanimation sur mannequins et simulation pratique par des mises en situation individuelles puis collectives.
Le stage s’est terminé par un exercice collectif d’afflux massif de blessés, le Plan MASCAL (Massive Casualties).
Le MCSBG continue à s’imposer comme la référence en termes de formation au sauvetage au combat des praticiens et des infirmiers de la sous-région qui, pour la majorité, seront amenés à exercer ensemble ou avec la force Barkhane dans la bande sahélo-saharienne.
Créés le 1er août 2011, par le traité signé entre la France et le Sénégal, les 350 éléments français au Sénégal (EFS) constituent, à Dakar, un « pôle opérationnel de coopération » (POC) à vocation régionale, dont les principales missions consistent à assurer la défense et la sécurité des intérêts et des ressortissants français, appuyer nos déploiements opérationnels dans la région et contribuer à la coopération opérationnelle régionale. Les EFS disposent par ailleurs de la capacité d’accueillir, de soutenir voire de commander une force interarmées projetée.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense
