Le 3 août 2015, un détachement de 12 soldats lituaniens composant une équipe de protection embarquée (EPE) engagée dans le cadre de l’opération de lutte contre la piraterie maritime Atalante, est arrivé à Djibouti.
Les Lituaniens, qui relèvent un détachement croate, ont été pris en charge par les militaires des Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDj), qui les ont notamment accompagnés jusqu’au MSN Douro, navire affrété par le programme alimentaire mondial (PAM) que l’EPE lituanienne devra protéger contre d’éventuels actes de piraterie.
Les pays participant à l’opération Atalante s’appuient sur les infrastructures aéroportuaires des FFDj qui assurent à leur profit les soutiens médical, administratif, technique, ainsi qu’une aide dans les domaines du transport et de la sécurité.
Depuis le début de l’opération Atalante, en accord avec l’arrangement local signé entre l’Union Européenne et les FFDj en mars 2009, les unités et les directions des FFDj apportent un soutien opérationnel et logistique aux pays qui opèrent dans la région pour cette mission et plus largement pour lutter contre la piraterie. Ainsi, la base navale de Djibouti met à disposition des bâtiments de passage une capacité de soutien, directe pour les bateaux français, indirecte par le biais de conventions avec les nations ou bateaux étrangers faisant escale à Djibouti. Ce dispositif mis en place pour soutenir Atalante a prouvé toute son efficacité.
En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. À ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de coopération opérationnelle, les Forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires et dans le maintien de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj participent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense