Du 15 janvier au 02 février 2017, les lieutenants de l’école de l’infanterie de Draguignan (EI) ont participé à l’exercice interallié Nakhal 201.
Les FFDj accueillent tout au long de l’année des unités des trois armées ainsi que des partenaires étrangers venant s’aguerrir à Djibouti et profiter d’un entraînement dans des conditions similaires au contexte des engagements actuels.
Nakhal 2017 est un entrainement interallié qui s’inscrit dans cette optique. Il regroupe des militaires américains des Forces armées pour la Corne de l’Afrique (Combined Joint Task Force –Horne of Africa CJTF-HOA) et des élèves de l’académie militaire interarmées (AMIA) djiboutienne.
Réunissant plus de 500 militaires de nationalités différentes, cet exercice a permis aux officiers de l’EI de s’entraîner à commander leur section lors de combats menés au sein d’un sous-groupement tactique interarmes (S/GTIA) dans les conditions réelles d’un environnement désertique.
Les 140 lieutenants, encadrés par leurs formateurs de l’école et appuyés par les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont été intégrés, pendant trois semaines, au groupement tactique interarmes constitué d’unités du 5e régiment interarmes d’outre-mer (RIAOM). Ils ont effectué des manœuvres terrain, des combats et des tirs coordonnés en zone désertique, avec les partenaires américains et djiboutiens engagés dans l’exercice.
Le général Gillet, commandant de l’école d’infanterie, et le colonel Laine, directeur de la formation d’infanterie, ont pu apprécier la qualité des manœuvres réalisées dans le désert du Qaïd.
Les FFDj ont été créées suite au traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti. La BOA (Base Opérationnelle Avancée) est aussi un véritable réservoir de forces. Elle participe ainsi à la défense des Français, au soutien logistique des opérations sur le continent, tout en contribuant aux actions de coopération militaire au profit de plusieurs pays africains.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense