Les 2 et 9 décembre 2014, les démineurs des Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont dispensé pour la première fois deux sessions de sensibilisation à la découverte de colis suspects auprès de la gendarmerie nationale au sein de l’aéroport international de Djibouti (AID).
Une quarantaine de gendarmes en poste à l’aéroport de Djibouti ont participé à ces journées de formation axée sur la conduite à tenir en cas de découverte de colis ou bagages suspects, et sur la gestion d’une situation post-attentat. L’instruction s’est déroulée en trois étapes successives. Une information théorique a d’abord été délivrée sur la nécessité du compte-rendu immédiat et la mise en place du périmètre de sécurité autour de la zone potentiellement dangereuse.
Puis les démineurs français ont présenté leurs différents matériels et partagé leurs expériences en conseillant les stagiaires sur les réflexes à adopter, les erreurs à ne pas commettre en cas de traitement de colis suspect ou d’expertise d’une zone touchée par un attentat. Enfin, les stagiaires ont été confrontés à une situation particulière : identification au scanner d’un colis suspect en zone de fret et analyse de son contenu (évaluation de dangerosité, composition d’un produit suspect).
En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense