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FFDj : fin de mandat pour le 2e escadron du 1er Spahis

Mise à jour  : 17/04/2015

Le 17 avril 2015, le 2e escadron du 1er régiment de Spahis a achevé sa mission au sein des Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDj). Cet engagement de 6 mois a été l’occasion pour le 1er Spahis de renouer avec son milieu historique de prédilection : le désert.

Après seulement deux semaines de présence dans la Corne de l’Afrique, l’escadron est entré dans le vif du sujet en effectuant ses premiers stages d’entraînement et de formation, ainsi que des patrouilles nomades autonomes sur le territoire djiboutien. Durant les deux premiers mois, les manœuvres blindées ont succédé aux campagnes de tir au canon et à l’armement léger de l’infanterie.

Profitant de la coopération interarmes et interarmées, les pelotons ont ainsi pu enrichir leurs compétences dans le domaine du combat des blindés, tout en développant leurs savoir-faire dans les opérations amphibies ou dans la gestion des appui-feu « artillerie et 3D ». Le volet interallié a aussi été illustré par des manœuvres communes avec des unités américaines de Marines et de Rangers.

Plusieurs temps forts ont marqué le mandat de l’escadron. Tout d’abord, les Spahis ont suivi un stage d’une dizaine de jours au Centre d’Entraînement au Combat et d’Aguerrissement au Désert (CECAD). Ils ont ainsi pu réapprendre à vivre, survivre et combattre en milieu désertique et semi-montagneux. Dans ce même désert, ils ont également effectué des manœuvres blindées conjointement avec les Ecoles de Cavalerie et d’Infanterie. Les Spahis ont poursuivi leur entraînement opérationnel en confirmant leurs savoir-faire du combattant, mais également en s’engageant au sein de l’exercice amphibie d’évacuation de ressortissants Wakri 15. Cet exercice a été mené à partir du bâtiment de projection et de commandement Dixmude et avec la participation des élèves-officiers présents à bord dans le cadre de la mission Jeanne d’Arc 2015.

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de coopération opérationnelle, les Forces Françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires et dans le maintien de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj participent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.


Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense