Du 14 au 29 janvier 2015, les Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont conduit un détachement d’instruction opérationnel troupes aéroportées (DIO TAP) ou « parachutisme », au profit de élèves officiers de l’académie militaire interarmées (AMIA) de la république de Djibouti.
Cette instruction, dispensée à 28 stagiaires, a débuté par deux jours de tests d’aptitude physique identiques à ceux réalisés en France dans le cadre des formations TAP : abdominaux, tractions, flexions mais aussi du grimpé de corde, et une marche course avec une charge sur le dos de 11 kg. Les stagiaires de l’AMIA ont ensuite suivi une période d’instruction technique au sol au sein du 5e Régiment Interarmes d’Outre-Mer (RIAOM) et sur la base aérienne 188 (BA 188). Cette étape leur a permis d’assimiler les différentes phases du saut, l’équipement, les procédures de sécurité, et l’organisation des personnels dans l’avion. Chaque stagiaire a ensuite effectué six sauts, obligatoires pour être breveté, dont un saut avec ouverture du parachute ventral et deux sauts avec gaine.
Tous ont reçu le brevet militaire parachutiste français remis par l’Ecole des Troupes Aéroportées (ETAP).
En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la république de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. Elles participent ainsi au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de force pouvant être projetées en cas de crise. Par ailleurs, les FFDj bénéficient d'une capacité d’entraînement permanente, avec comme principal « outil » le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert de Djibouti (CECAD) qui accueille des unités permanentes ou en mission de courte durée des FFDj, des unités ou écoles de métropole, ainsi que les forces armées djiboutiennes et étrangères.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense