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Djibouti : les Forces françaises au secours de plaisanciers

Mise à jour  : 11/01/2011

Le 30 décembre 2010 dans l’après-midi, une mission de ravitaillement s’est transformée en opération de sauvetage pour une équipe des Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) embarquée sur un chaland de transport de matériel (CTM). Cinq naufragés, dont l’embarcation avait été retournée par une mer très agitée, ont été sauvés par les militaires français.

En fin d’après-midi, le CTM 21 de la base navale des FFDj rentre d’une mission de ravitaillement de l’île de Maskali, au large de Djibouti. La mer est formée : depuis plus de 48 heures, une houle d’ouest d’environ 2 mètres est entretenue par un vent de 15 à 20 nœuds. Vers 17h, l’équipage du CTM et des marsouins du 5e Régiment interarmes outre-mer (RIAOM), aperçoivent cinq personnes qui agitent les bras, visiblement en danger. Ils ont pris place sur la quille d’une petite embarcation retournée et remuée par les vagues.

Les militaires français approchent de l’embarcation en perdition. Il faut faire vite, les cinq naufragés risquent à tout instant d’être projetés à la mer. Le patron du CTM manœuvre et prépare son équipage pour l’opération de sauvetage. La météo et le haut franc-bord du CTM ne vont pas faciliter les choses.

Après plusieurs manœuvres et lancements de bouées couronnes, marins et marsouins réussissent à hisser les naufragés à bord. Il s’agit de deux Djiboutiens et de trois touristes saoudiens qui faisaient route vers Djibouti. Ils avaient quitté les îles Musha vers 16h et leur embarcation a chaviré peu de temps après.

Un dernier tour de la zone pour s’assurer qu’il n’y a pas d’autre naufragé et le CTM fait route vers l’escale marine. L’embarcation qui n’est pas récupérable, est abandonnée. Vers 18h30, les naufragés sont remis sains et saufs à la marine djiboutienne.


Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense et des anciens combattants