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Retrouvez en ligne le dernier numéro des Chemins de la mémoire

Mise à jour  : 05/05/2016

La revue consacre son dossier au tourisme de mémoire qui constitue un enjeu majeur pour l’État et particulièrement pour le ministère de la défense : un enjeu civique et pédagogique pour la transmission du patrimoine mémoriel aux jeunes générations, un enjeu culturel et touristique aussi, pour la préservation des témoignages de l’histoire et le développement des territoires. 

Sépultures de guerre, hauts lieux de la mémoire nationale, musées nationaux, musées de tradition et autres sites mémoriels…, en France comme à l’étranger, le ministère de la défense dispose d’un patrimoine historique et mémoriel d’une richesse extraordinaire, qu’il est impératif d’entretenir, de rénover, de mettre en valeur. C’est donc tout naturellement que le ministère de la défense, qui est le deuxième opérateur culturel de l'État, est devenu un partenaire pour les territoires qui œuvrent en faveur du tourisme de mémoire.

Lieux de souvenir et de recueillement, les neuf hauts lieux de la mémoire nationale sont le théâtre des cérémonies commémoratives nationales. En rendant hommage à la mémoire et au sacrifice des combattants, ils participent aussi à l’éducation à la citoyenneté des jeunes, en transmettant les valeurs de la République. Ces hauts lieux évoquent chacun un aspect de la mémoire des conflits contemporains. Parmi eux, on retrouve les deux plus emblématiques cimetières militaires de France : les nécropoles nationales de Notre-Dame de Lorette, dans le Pas-de-Calais, et de Douaumont avec la Tranchée des Baïonnettes, dans la Meuse, rappellent le sacrifice des soldats tombés pendant la Grande Guerre.

Cinq autres hauts lieux sont consacrés à la Seconde Guerre mondiale : le Mémorial de la France combattante au Mont-Valérien à Suresnes (Hauts-de-Seine), le Mémorial national de la prison de Montluc à Lyon, le Mémorial des martyrs de la Déportation, situé sur l’Île de la Cité à Paris, le site de l’ancien camp de concentration de Natzweiler-Struthof en Alsace et le Mémorial du débarquement et de la libération en Provence, au Mont-Faron à Toulon.

Pour la période de la décolonisation, deux hauts lieux rendent hommage aux combattants des conflits coloniaux : le Mémorial des guerres en Indochine, à Fréjus, et le Mémorial de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie, sur le quai Branly à Paris.

Trois musées nationaux sont rattachés au ministère de la défense : le musée de l’Armée aux Invalides, le musée de l’Air et de l’Espace au Bourget, le musée national de la Marine au Trocadéro et ses quatre annexes portuaires de Brest, Port-Louis, Rochefort et Toulon. Ces trois établissements publics, qui bénéficient de l’appellation "musée de France", accueillent plus de deux millions de visiteurs par an.

Le ministère détient également 17 autres musées répartis sur tout le territoire. 16 musées d’armes qui illustrent l’histoire, les traditions, les métiers et les techniques des différentes armes et services composant l’armée de Terre (artillerie, arme blindée, cavalerie, troupes de marine, Légion étrangère, parachutistes, génie, transmissions, matériel, train et équipages, troupes de montagne, aviation légère de l’armée de Terre…) et le musée du Service de santé des armées.

Par ailleurs, de nombreux édifices prestigieux protégés au titre des Monuments historiques sont propriété de l’État et confiés au ministère de la défense : l’Hôtel national des Invalides, l’École militaire, le château de Vincennes ou encore les citadelles de Vauban. Attachés à la sauvegarde et à la mise en valeur de ce patrimoine exceptionnel, les ministères de la défense et de la culture ont signé, depuis 35 ans déjà, un protocole de financement annuel des projets de restauration de monuments programmés sur l’ensemble du territoire national.

Près de 900 000 corps reposent dans 266 nécropoles nationales, 2 200 carrés militaires communaux et sept cimetières militaires étrangers en métropole. Un millier de lieux de sépultures sont aussi présents dans 80 pays où reposent 230 000 soldats français. Un programme pluriannuel (2011-2018) a été établi pour la restauration prioritaire des cimetières de la Première Guerre mondiale. Il prévoit la rénovation, en métropole, de plus de quarante nécropoles nationales et divers carrés communaux, ce qui représente près de 100000 tombes et 66 ossuaires, sans compter des travaux dans des sites à l’étranger, notamment en Belgique et sur l’ancien front d’Orient.

S’il est un acteur majeur du tourisme de mémoire, le ministère de la défense s’en fait aussi le promoteur en encourageant le développement de partenariats locaux pour améliorer ou réhabiliter les sites. Le ministère apporte son soutien aux collectivités et aux associations porteuses de projets mémoriels cohérents et de qualité. D’ores et déjà une vingtaine de projets ont été soutenus sur l’ensemble du territoire.

Les chemins de la mémoire : n° 253

"Le tourisme national, un enjeu national"

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Pour en savoir plus :

Consulter la revue : fr.calameo.com

La revue augmentée : cheminsdememoire.gouv.fr


Sources : SGA / DMPA
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