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A la découverte des lieux emblématiques du Débarquement de Normandie

Mise à jour  : 30/05/2019

Lieux de mémoire, lieux d'histoire, les différents sites accessibles au public constituent autant de témoignages de l'ampleur de l'opération Overlord déclenchée le 6 juin 1944 sur les plages de Normandie.

Véritable musée à ciel ouvert, la Normandie offre au public la possibilité d'aller sur le lieux du Débarquement du 6 juin 1944 qui constitua un tournant décisif de la Seconde Guerre mondiale et marqua profondément l'histoire.

La Pointe du Hoc est l’un des rares sites offrant un témoignage direct de la violence du Débarquement en Normandie. Profondément meurtri par les combats, le site laisse imaginer les conditions extrêmes dans lesquelles les Rangers ont gravi la falaise sous les tirs des soldats allemands embusqués au sommet. Le site est accessible gratuitement toute l'année (source : Jean Quellien, historien et l’association Normandie Mémoire).

La batterie de Longues-sur-Mer est la seule batterie de défense côtière classée "Monument historique" au cœur des plages du Débarquement. C’est aujourd’hui la seule batterie qui soit encore équipée de ses canons d’époque. Située entre Arromanches et Omaha Beach, elle offre une vue panoramique sur les plages du Débarquement. Le site est accessible gratuitement toute l'année (source : Jean Quellien, historien et l’association Normandie Mémoire).

Le Mémorial Pégasus Bridge est situé sur le flanc Est des plages du Débarquement ; il présente les différentes missions que la 6e Division aéroportée britannique devait accomplir dans la nuit du 5 au 6 juin 1944. Ces soldats furent les premiers à poser pied sur le sol de Normandie pour l’opération Overlord. Une de leur mission fut la prise du pont de Bénouville plus connu sous le nom de Pegasus Bridge. Un plan en relief permet au guide de présenter le déroulement des opérations avant la projection d’un fi lm d’archives. Dans le parc du musée sont présentés l’authentique Pegasus Bridge et, unique au monde, la réplique grandeur nature d’un planeur Horsa. Visite payante. (source : Jean Quellien, historien et l’association Normandie Mémoire) www.memorial-pegasus.org

Le monument de Saint-Aubin-sur-Mer : le 6 juin 1944, les 14 000 soldats de la 3e division d’infanterie canadienne débarquent sur la plage de Juno au centre du dispositif britannique, avec pour mission d’établir une tête de pont entre Courseulles et Saint-Aubin-sur-Mer, d’occuper la route et le chemin de fer reliant Caen et Bayeux, villes dont doivent s’emparer les Britanniques. La 2e brigade blindée canadienne est en deuxième vague. Le Corps d’aviation royal canadien, 109 navires et 10 000 marins de la marine royale du Canada, 450 hommes du 1er bataillon canadien de parachutistes prennent aussi part à l’opération Overlord. Après de sanglants combats sur les plages, les Canadiens prennent Courseulles et Bernières-sur-Mer. Dans l’après-midi, ils pénètrent à l’intérieur des terres jusqu’à Sainte-Croix et Banville. Appuyé par un escadron de chars, le régiment de la Chaudière libère Bény-sur-Mer. Il poursuit son avance et s’empare du point fort allemand des Moulineaux, une batterie de quatre canons de 105 mm, avant d’entrer dans Basly. Le 6 juin au soir, les Canadiens tiennent de solides positions. Pourtant, même si les troupes canadiennes ont avancé à l’intérieur des terres plus loin que tous les autres Alliés, elles n’ont pas atteint leurs objectifs, les Britanniques n’ayant pu libérer ni Caen ni Bayeux. Les pertes canadiennes s’élèvent à 960 hommes, tués, blessés ou disparus. Après six jours de combats continuels, la 3e division canadienne et la 2e brigade blindée font le bilan : plus de 1 000 Canadiens ont été tués et près de 2 000 sont blessés. Malgré tout, les Canadiens ont tenu bon dans leur secteur de la tête de pont alliée. (source : www.le70e.fr)

Le Mémorial de Caen : des origines de la Seconde Guerre mondiale à la fin de la guerre froide, les parcours muséographiques racontent et expliquent ce que fut la terrible histoire du XXe siècle. Caen, bombardée lors de l’été 1944, ville martyre de la libération, méritait en effet qu’un hommage à la mesure de ses souffrances lui soit rendu. Ce fut fait mais dans un esprit qui reste le fil conducteur de l’action du Mémorial, celui de la réconciliation. Situé sous le Mémorial, un bunker souterrain a abrité, en 1944, l’état-major du général Richter, commandant la 716e division d’infanterie de la Wehrmacht. Il a joué un rôle de premier plan durant les premières semaines de la Bataille de Normandie. Une nouvelle scénographie présente les aspects militaires de l’Occupation allemande dans le Calvados, ainsi que l’histoire du Mur de l’Atlantique. Visite payante. (source : Jean Quellien, historien et l’association Normandie Mémoire) www.memorial-caen.fr

Le Normandy American Cemetery Visitor Center place l’Opération Overlord dans son contexte historique et rend hommage aux valeurs des combattants de la Deuxième Guerre mondiale. Il vise à offrir aux visiteurs l’opportunité d’une approche plus intime, à la fois intellectuelle et émotionnelle, de l’histoire des 10 944 hommes et femmes dont l’American battle monuments Commission (ABMC) honore la mémoire en ce lieu. Espace d’accueil et de contact, le Visitor Center est avant tout une porte ouverte sur le cimetière américain d'Omaha Beach, une clé pour mieux en découvrir le sens. L’exposition s’articule autour de trois thèmes universels : Compétence, Courage, Sacrifi ce. Au-delà du rôle des États-Unis, elle explore l’histoire des Alliés, de la Résistance et de la population civile. La scénographie contemporaine, les films, l’utilisation de supports variés et de bases de données interactives en font un lieu moderne et dynamique. Visite libre et gratuite. (source : Jean Quellien, historien et l’association Normandie Mémoire) www.abmc.gov

Le musée d'Utah Beach : Créé en 1962 à l'endroit même où les troupes américaines ont débarqué le 6 juin 1944, le musée d'Utah Beach rend hommage à tous les hommes qui ont risqué ou donné leur vie pour notre liberté. Après une année de travaux, le nouveau musée accueille le public sur plus de 3000m² de surface d'exposition. En dix séquences chronologiques, sont évoqués, l'occupation allemande, les forces en présence à la veille du D Day, la stratégie alliée et le déroulement du 6 juin 1944 dans le secteur d'Utah Beach. Visite payante. www.utah-beach.com

Le musée du Débarquement, à Arromanches : édifié à l’endroit même où fut construit le port artificiel britannique dont on peut encore voir les vestiges à quelques mètres du rivage, ce musée relate l’histoire de cet incroyable défi que furent la construction et l’exploitation de ce port, clé de la victoire des Alliés en Normandie. Outre l’explication du fonctionnement du port artificiel, une collection de quelque 2 000 objets participe à l’évocation et à l’hommage rendu aux soldats des nations ayant pris part au Débarquement. Visite payante. (source : Jean Quellien, historien et l’association Normandie Mémoire) www.musee-arromanches.fr

La plage d'Ohama : on l’appelle aussi "Bloody Omaha", "Omaha la sanglante". Parmi les plages du Débarquement (Utah, Omaha, Gold, Juno, Sword), Omaha Beach est celle où l’assaut a été le plus meurtrier. Ce secteur est dévolu au 5e corps d’armée américain du général Gerow. Il est situé entre Utah Beach et Gold Beach. Le prix à payer pour conquérir ces quelques kilomètres de plage est effroyable : 1 000 morts, 2 000 blessés et disparus (source : Mémorial de Caen).

La plage de Sword : c'est devant Hermanville que débarque la 3e division britannique du général Rennie, avec le soutien des chars spéciaux. Sur ses ailes, elle est épaulée par les "bérets verts" de deux brigades spéciales de commandos. A l'est, la 1ere brigade, commandée par lord Lovat, a pour mission de prendre pied à Colleville avant d'obliquer sur sa gauche et de prendre Ouistreham de flanc. Elle compte dans ses rangs les 177 fusiliers-marins français du lieutenant de vaisseau Philippe Kieffer. A l'autre extrémité du secteur, la 4e brigade doit, également par voie de terre, enlever Lion-sur-mer et Luc-sur-mer (source : association Normandie Mémoire).

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Le cimetière militaire de Bayeux : plus grand cimetière du Commonwealth de la Seconde Guerre mondiale en France, il regroupe les tombes des soldats qui avaient d'abord été enterrés sur le champ de batailles ainsi que de ceux qui succombèrent de leurs blessures dans les hôpitaux militaires de Bayeux. Commencé pendant la guerre et terminé en 1952, il est maintenant la dernière demeure de plus de 4100 soldats du Commonwealth, dont près de 340 n'ont pas pu être identifiés. Environ 500 soldats d'autres nationalités y sont également enterrés dont plus de 460 Allemands. En face du cimetière se trouve le mémorial de Bayeux qui porte les noms de plus de 1800 hommes et femmes des forces terrestres du Commonwealth qui tombèrent au combat pendant l'opération Overlord et qui n'ont pas de sépulture connue (source : Commonwealth War Graves Commission).

Le centre Juno Beach : lieu de mémoire et centre culturel en Normandie, le centre Juno Beach rend hommage aux 45 000 Canadiens qui ont perdu la vie lors de la Seconde Guerre mondiale dont 5 500 au cours de la Bataille de Normandie et 359 le jour J. Fondé en 2003 par des vétérans et des bénévoles, il présente l'effort de guerre civil et militaire de toute la population au Canada et sur les différents fronts (source : www.junobeach.org).

Le Mémorial de Falaise : le Mémorial des civils a été édifié sur les ruines d'une maison détruite pendant les bombardements de l'été 1944. Si le sort des civils est parfois évoqué, ce musée est le premier à être entièrement consacré au quotidien des populations en période de conflit armé (source : www.memorial-falaise.fr)

Le cimetière militaire de La Cambe : 21 222 soldats allemands y reposent et chaque tombe est une exhortation à la paix. En effet, un Jardin de la Paix a été aménagé entre le cimetière et la route nationale (R.N. 13). Plus de mille arbres, portant chacun sur une petite plaque le nom de son parrain donateur (source : Lacambe.fr).

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Pour en savoir plus :

Chemins de mémoire : www.cheminsdememoire.gouv.fr

Cérémonies & manifestations du 75e : 75ans-liberation.fr

Monument édifié en honneur du 47e Royal Marine Commando, libérateur de Port-en-Bessin.

Plantés dans le sable d’Omaha Beach, les Braves de l’artiste française Anylore Banon, perpétuent pour l’artiste le travail de mémoire. Exécutée pour ce lieu précis, l’oeuvre d’acier est inspirée par la force évocatrice de la plage surnommée « Bloody Omaha ». L’ensemble monumental est composé d’une série de trois sculptures : Debout les braves, Les ailes de l’espoir et Les ailes de fraternité. (source : Calvados Tourisme)

Cimetière américain de Colleville-sur-Mer.


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