Les ouvrages présentés sont disponibles en librairie ; ils ont été coédités ou ont bénéficié du soutien du ministère de la Défense.
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Riche d’environ 2 000 notices, cet ouvrage répertorie la partie la plus ancienne du fonds jusqu’à la fin du règne de Louis XIV, marquée par des conflits incessants mais également par un essor sans précédent de la cartographie militaire. Outre leur valeur historique ou topographique, les documents décrits présentent par leur diversité un panorama de l’histoire de la cartographie française. Réalisés au moment même des opérations par les ingénieurs géographes suivant les armées ou a posteriori à des fins de glorification ou d’étude, ces cartes et plans manuscrits ou gravés sont souvent d’une grande qualité esthétique. Ils offrent un nouveau regard sur les guerres du « siècle de fer » et les territoires qui en furent le théâtre. Cet inventaire commenté est ainsi appelé à devenir un outil indispensable à l’écriture de l’histoire de la guerre au XVIIe siècle. "Champs de bataille du Grand Siècle" : Claude Ponnou, Marie-Anne de Villèle, Bertrand Fonck. Sous la direction scientifique du Service historique de la Défense et avec le soutien du Centre de recherche du château de Versailles. Coédition ministère de la Défense (SGA/DMPA), Archives & Culture. Décembre 2013 - 416 pages - 39 € - en librairie (www.archivesetculture.fr)
Un million quatre cent mille Français ont été tués entre 1914 et 1918. La plupart sont tombés entre les dunes des Flandres et les sommets des Vosges. Les survivants y ont laissé une partie de leur vie et toute leur âme. C'est en leur souvenir que sera commémoré le centenaire du début du premier conflit mondial. C'est leur histoire que retrace ce livre. Mêlant récit littéraire et photographies aériennes contemporaines des sites majeurs du conflit, il pose un regard émouvant et original sur la Grande Guerre. A travers un récit sensible et vivant, qui laisse une grande place aux meilleurs témoins (Genevoix, Ravel, De Gaulle...), et une centaine de photos inédites, réalisées par l'armée de Terre, montrant les cicatrices des combats sur le paysage français (tranchées, forts, nécropoles...), cet ouvrage propose un regard neuf, fort et original sur la Première Guerre mondiale. "La Grande Guerre vue du ciel" : Michel Bernard. Coédition Ministère de la Défense (SGA/DMPA), Perrin. Novembre 2013 - 352 pages - 29,90 € - en librairie (www.editions-perrin.fr)
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Consacré à l'histoire et l'évolution de la gendarmerie, cet ouvrage comprend une partie historique reposant sur un travail de vulgarisation destinée à un large public. Relever ce défi imposait aux auteurs de transmettre un savoir actualisé, parfois emprunté à des travaux universitaires inédits, agrémentés de citations ou d'anecdotes. Si le lecteur choisit le cadre chronologique, il suivra le destin pluriséculaire de l'institution, des premiers pas de la maréchaussée, en pleine Guerre de Cent ans, aux dilemmes de la gendarmerie d'aujourd'hui. S’il préfère une approche thématique, il pourra observer les gendarmes ou leurs prédécesseurs à l’œuvre dans les campagnes et dans les villes, de la surveillance des "gens de guerre" aux opérations extérieures, de la justice prévôtale aux innovations du récent pôle judiciaire de la gendarmerie, des colonnes mobiles de la Révolution aux expérimentations du centre national d’entraînement de Saint-Astier, des battues contre les loups aux opérations estivales de sécurité routière. L’étude sur le long terme des représentations fournit le troisième volet du triptyque. Les gendarmes écrivains et du Septième art sont appréhendés, pour la première fois, dans toute leur diversité ; ceux de la bande dessinée et des séries télévisées sont enfin tirés de l’ombre. "Histoire et dictionnaire de la Gendarmerie" : sous la direction de Jean-Noël Luc et Frédéric Médard. Coédition ministère de la Défense (SGA/DMPA), Jacob Duvernet. Novembre 2013 - 538 pages - 24,90 € - en librairie (www.editionsjacob-duvernet.com)
La Compagnie des Indes orientales, la plus grande aventure économique de l'Ancien Régime outre-mer, fonctionne pendant 130 ans, sous plusieurs statuts, de Louis XIV à la Révolution française. En 1664, Colbert décide de faire de la France un acteur à part entière des jeux de la mondialisation, pour exploiter toutes les ressources de la planète et rapporter les produits que l'Europe est bien en peine de cultiver ou de fabriquer. Depuis le port de Lorient, les Compagnies des Indes construisent, arment et désarment des centaines de bateaux, transportent, recrutent, forment et emploient des milliers de passagers, marins, ouvriers et soldats, vendent par millions de livres les cargaisons de poivre, épices, produits tropicaux, café, thé, cotonnades et soieries, porcelaines, qui alimentent le goût du luxe puis la démocratisation d'un nouvel art de vivre. Elles implantent leurs comptoirs au Sénégal et à Gorée, à Saint-Domingue et en Louisiane, aux îles Bourbon (La Réunion) et de France (Maurice), aux Indes - avec pour centre Pondichéry- et vont jusqu'en Chine. Chacune de ces destinations donne lieu à des aventures où la hiérarchie des puissances, la violence des pouvoirs, le choc des religions, les vertiges de la misère, de l'esclavage et de la mort, bousculent des destins tendus vers la richesse et stimulent les sciences et les arts. "Les Compagnies des Indes" : sous la direction de René Estienne. Coédition ministère de la Défense (SGA/DMPA), Gallimard. Octobre 2013 - 288 pages - 49 € - en librairie (www.gallimard.fr)
Signé il y a deux cent cinquante ans, le 10 février 1763, pour mettre fin à la guerre de Sept Ans, le traité de Paris sonna le glas de la Nouvelle-France et de ce qu’on a appelé le premier empire colonial français. Bénéficiant de la collaboration des meilleurs spécialistes français et étrangers, cet ouvrage s’attache à replacer le sort de la Nouvelle-France dans le contexte général d’une guerre souvent décrite comme le premier conflit mondial de l’histoire et comme l’un des épisodes majeurs de cette seconde guerre de Cent Ans qui opposa, entre 1688 et 1815, la France et l’Angleterre. À la croisée de l’histoire militaire et de l’histoire diplomatique, mais également de l’histoire sociale, culturelle et économique des colonies nord-américaines, est ici proposée une relecture d’un événement matriciel dans la mémoire collective québécoise tout autant que dans la lutte des puissances européennes du Siècle des lumières et la reconfiguration du continent américain. "La fin de la Nouvelle-France" (Tome 1) : sous la direction de Bertrand Fonck et de Laurent Veyssière. Coédition ministère de la Défense (SGA/DMPA), Armand Colin. Octobre 2013 - 536 pages - 35 € - en librairie (www.armand-colin.com)
Le traité de Paris signé le 10 février 1763 met un terme à la guerre de Sept Ans qui a commencé dès 1754 sur le continent américain et en août 1756 en Europe. En Amérique du Nord, le Canada est cédé à la Grande-Bretagne, la Louisiane à l’Espagne, la France ne conservant que Saint-Pierre-et-Miquelon et un droit de pêche sur Terre-Neuve. Les relations complexes et souvent passionnées entretenues entre Français et Québécois puisent leurs racines dans cet événement tout à la fois dramatique et fondateur. L’héritage de ce conflit est aujourd’hui omniprésent au Québec, alors que le souvenir de la guerre de Sept Ans s’est perdu au sein du public français, dans l’oubli de défaites qui n’ont pas même mérité de survivre dans une mémoire nationale qui en est pourtant friande. Cet ouvrage se propose de présenter la société canadienne issue du traité de Paris, mais aussi d’analyser quelles en ont été les conséquences mémorielles et patrimoniales dans la société québécoise moderne. "La Nouvelle-France en héritage" (Tome 2) : sous la direction de Laurent Veyssière. Coédition ministère de la Défense (SGA/DMPA), Armand Colin. Octobre 2013 - 580 pages - 35 € - en librairie (www.armand-colin.com)
S’appuyant sur une relecture des sources les plus variées, les spécialistes ici réunis apportent une lumière nouvelle sur les campagnes de la Grande Armée et l’expérience vécue par les hommes qui servirent sous ses aigles : conscription et emploi des effectifs, bataille et guerre de siège, renseignement et contre-guérilla, mort et captivité, propagande et rapport aux sociétés civiles. Ils proposent ici une approche renouvelée du système de guerre napoléonien, mais aussi de la légende et de la mémoire des guerres de l’Empire. Ce volume propose ainsi un bilan d’étape sur les acquis de l’historiographie la plus récente et les nouvelles dynamiques de la recherche. A travers une meilleure appréciation du rôle de l’armée et du fait militaire, il ouvre sur une compréhension approfondie de l’Empire dans son ensemble et des rapports entre guerre, politique et société. "Guerres et armées napoléoniennes" : sous la direction d'Hervé Drévillon, Bertrand Fonck et Michel Roucaud. Coédition ministère de la Défense (SGA/DMPA), la Fondation Napoléon et les éditions du Nouveau Monde. Octobre 2013 - 400 pages - 29 € - en librairie (www.nouveau-monde.net)
Cet ouvrage consacré aux clergés en temps de guerre offre une synthèse couvrant plus de deux siècles, des guerres napoléoniennes aux opérations en Afghanistan. Les auteurs, dont les contributions, précédées d’une introduction de Philippe Portier, sont ici réunies, se sont intéressés aux fonctions, aux actions, aux engagements patriotiques et idéologiques des membres des cultes reconnus durant les divers conflits étudiés, parmi lesquels la Première Guerre mondiale tient une place importante. L’ensemble permet de dégager de grandes évolutions tenant à divers facteurs. La politique laïque de la République met fin aux immunités canoniques des clercs et les soumet à "l’impôt du sang" ; avec la loi de séparation des Églises et de l’État disparaît l’obligation de réciter des prières et d’organiser des cérémonies pour appeler les succès des armées et remercier Dieu pour les victoires. "Servir Dieu en temps de guerre. Guerre et clergés à l'époque contemporaine" (XIXe - XXIe siècles) : Séverine Blenner-Michel, Jacqueline Lalouette. Coédition ministère de la défense (SGA/DMPA), Armand Colin. Octobre 2013 - 384 pages - 27,50 € - en librairie (www.armand-colin.com)
Il est là depuis des lustres, scellé dans le présent avec l'assurance de l'éternité. Pourtant quels regards se posent sur lui ? Les gestes du quotidien le contournent. Muet, invisible, hors d'atteinte, il est né du souvenir pour finir monument de l'oubli. Lieu sacralisé par la mémoire, il cherche sa dimension historique. Le monument aux morts serait-il devenu un "non-lieu", un de ces endroits de l'évitement et du passage fugitif ? Le moment est venu de lui accorder le statut de monument historique, de le faire entrer dans le patrimoine commun. L'objet de ce livre est de le considérer sans emphase ni tabou, comme trace d'un passé et d'une histoire collective faite de destins individuels. Avec quelques clés il devient possible désormais de rendre audible à nouveau sa dimension symbolique, de redonner vie aux noms qui l'habitent. "Comprendre le Monument aux morts" : Franck David. Coédition ministère de la Défense (SGA/DMPA) et les éditions Codex. Octobre 2013 - 130 pages - 16 € - en librairie (www.editions-codex.fr)
Croisant les sources officielles, les archives d’éditeurs et les témoignages, Benjamin Gilles permet au lecteur d’être au plus près du ressenti des soldats. Se dessine ainsi un portrait renouvelé des poilus, plus érudits que l’on a tendance à le penser, bien moins sensibles au "bourrage de crâne" qu’on l’a dit, et travaillés sans cesse par le besoin de comprendre. Cet ouvrage est une véritable plongée dans la vie dans les tranchées et dans la société d'alors, que cette guerre aura profondément marquée et modifiée, y compris dans son rapport à la lecture. "Lectures de poilus 1914-1918" : Gilles Benjamin. Coédition ministère de la Défense (SGA/DMPA) et les éditions Autrement. Septembre 2013 - 304 pages - 23 € - en librairie (www.autrement.com)
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À l’occasion de la commémoration du soixante-dixième anniversaire de la Libération de la Corse, Roberto Battistini (photographe) et Marie Ferranti (écrivain) publient un ouvrage consacré à la mémoire de cette période grave, annonciatrice de la Libération nationale (1945). Ils ont choisi de retrouver les derniers acteurs des événements de septembre-octobre 1943. Le témoignage de ces Combattants de la liberté, portraiturés dans leur quotidien, est restitué dans un texte original qu’illustrent des photographies actuelles des lieux de leurs exploits. L’ensemble forme une œuvre de mémoire et d’histoire qui rend hommage à ceux qui, par leur courage et leur engagement, rendirent à la Corse sa liberté : villageois, résistants ou militaires (notamment les sous-mariniers et les goumiers). "Corse 1943" Les combattants de la liberté : Roberto Battistini et Marie Ferranti. Coédition ministère de la Défense (SGA/DMPA) et les éditions Albiana - TWO-B. Septembre 2013 - 184 pages - 37 € - en librairie (www.albiana.fr)
De la terrible défaite de juin 1940 au débarquement de Normandie quatre années plus tard, les combats disparaissent au second plan de l’histoire tumultueuse de la France pendant la Seconde Guerre mondiale. Pourtant, les Français n’abdiquent pas les armes. Formé au lendemain du débarquement allié en Afrique du Nord en novembre 1942, le corps expéditionnaire français contribue, par les victoires remportées en Italie, au redressement militaire et politique tricolore. Grâce à une documentation vaste et souvent inédite, Julie Le Gac propose une histoire tout en nuances du corps expéditionnaire français en Italie. "Vaincre sans gloire" Le corps expéditionnaire français en Italie (novembre 1942-juillet 1944) : Julie Le Gac. Coédition ministère de la Défense (SGA/DMPA) et les éditions des Belles lettres. Septembre 2013 - 624 pages - 29,50 € - en librairie (www.lesbelleslettres.com)
Élevé à la dignité de maréchal de France en août 1918, Ferdinand Foch n’a pourtant jamais commandé de troupes au combat avant la guerre. Entre 1914 et 1916, il livre des batailles, notamment devant Ypres à la fin de 1914, en Artois en 1915 jusqu’à l’échec dans la Somme l’année suivante. Nommé chef d’état-major général en 1917, il devient commandant suprême des forces alliées au cours des derniers mois qui précédèrent la victoire. À l’appui d’une masse documentaire (carnets de notes, lettres) jusqu’ici sous-exploitée, Elizabeth Greenhalgh propose une étude novatrice de la contribution de Foch à la victoire des Alliés. Elle nous invite à comprendre comment cet officier d’artillerie apprit à combattre l’ennemi, à négocier avec des alliés difficiles à manœuvrer et à se frayer un chemin à travers le véritable champ de mine formé par l’écheveau des relations politico-militaires. "Foch, chef de guerre" : Elizabeth Greenhalgh. Coédition ministère de la Défense (SGA/DMPA) et les éditions Tallandier. Septembre 2013 - 688 pages - 29,90 € - en librairie (www.tallandier.com)
Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, la gendarmerie apparaît comme une "armée de l'intérieur", assurant la défense nationale et la protection des civils fragilisés par le conflit. Une mission pourtant bien loin de ce que vivent les soldats partis au front : obéissant à l’ordre de les maintenir au combat quoiqu’il advienne, "forçant, au besoin, leur obéissance", les gendarmes deviennent pour eux "la police des débineurs", des lâches restés à l’arrière. Invisibles aux yeux des troupes, ils sont pourtant bien présents dans les tranchées, mais peu nombreux, leurs effectifs déjà limités étant accaparés par les multiples missions de l’intérieur, indispensables à la survie de l’armée comme des civils. "La Grande Guerre des gendarmes" : Louis Napoléon Panel. Coédition ministère de la Défense (SGA/DMPA) et les éditions du Nouveau Monde. Juin 2013 - 599 pages - 26 € - en librairie (www.nouveau-monde.net)
Publié à l'occasion de l'exposition "Arsenal de Brest : photographies & territoires, 1860-1914", au musée national de la Marine, à Brest (du 31 mai au 12 novembre 2013), cet ouvrage rassemble des photographies imprimées à partir de tirages sur papier albuminé du port de Brest au XIXe siècle. Principalement destinées à informer le ministre de l'activité des ports militaires, les photographies ont une fonction essentiellement documentaire, bien que les auteurs anonymes aient tiré parti de l'architecture austère de l'arsenal pour construire des images d'une grande rigueur formelle. Loin de la seule charge nostalgique d'un urbanisme industriel disparu, ces photographies interrogent la mémoire de la ville et du territoire. En arpentant l'arsenal, l'homme dessine une carte autour de la Penfeld, et révèle comment la ville s'est aménagée au XIXe siècle. "L'arsenal de Brest, la mémoire enfouie" : textes de Daniel Le Couédic et Angelina Meslem. Coédition ministère de la Défense (SGA/DMPA), musée national de la Marine et Filigranes Editions. Juin 2013 - 112 pages - 27 € - en librairie (www.filigranes.com)
Qui était vraiment Jean Moulin ? Dans la mémoire des Français, Jean Moulin incarne le héros par excellence. Unificateur de la résistance, représentant personnel du général de Gaulle dans la France occupée, Jean Moulin conduit sa mission jusqu’au sacrifice de sa vie. Appuyé par plus de cent photos, lettres, documents, dessins et peintures, montrés ici pour la première fois, se dégage l’itinéraire singulier d’un républicain, haut fonctionnaire, homme de gauche, préfet, et dès juin 1940, farouche opposant à l’occupant nazi. "Jean Moulin" - Artiste, préfet, résistant : Christine Levisse-Touzé et Dominique Veillon. Préface de Jean-Pierre Azéma. Postface de Daniel Cordier. Coédition ministère de la Défense (SGA/DMPA) et les éditions Tallandier. Avril 2013 - 192 pages - 31,90 € - en librairie (www.tallandier.com)
Maillon oublié entre la France libre et la résistance intérieure, les délégués militaires régionaux (DMR) ont marqué par leur action l'histoire de la Résistance française, mais non sa mémoire. Ces officiers français ont pourtant joué un rôle essentiel dans l'unification de la Résistance française et l'application des plans de sabotage destinés à faciliter le débarquement allié en Normandie. En comblant le vide historiographique concernant les DMR, l'ouvrage rouvre ce dossier brûlant et, sans parti pris, restaure le rôle véritable de ces missi dominici de la France libre, en s'appuyant sur des archives inédites. "La Résistance confisquée ? Les délégués militaires du général de Gaulle, de Londres à la Libération" : Philippe André. Préface de Jean-Louis Crémieux-Brilhac. Coédition ministère de la Défense (SGA/DMPA) et les éditions Perrin. Mars 2013 - 400 pages - 24 € - en librairie (www.editions-perrin.fr)
Singulière à plus d'un titre, la Légion étrangère occupe une place à part dans l'armée française depuis sa création en 1831. Longtemps objet de la curiosité inquiète du public ou de l'hostilité de certains pays pourvoyeurs d'engagés volontaires, elle a réussi à surmonter toutes les crises menaçant son existence. Le halo de mystères qui l'entourait à l'origine a laissé le champ libre à un imaginaire que la presse, la littérature et le cinéma ont largement contribué à diffuser jusqu'à nos jours. "La Légion étrangère" - Histoire et Dictionnaire : sous la direction d'André-Paul Comor. Coédition ministère de la Défense (SGA/DMPA) et les éditions Robert Laffont. Mars 2013 - 1152 pages - 32 € - en librairie (www.bouquins.tm.fr)
De la guerre de Succession de Pologne (1733) à la disgrâce de Choiseul (1770), cet ouvrage pionnier étudie le renseignement militaire français à travers ses multiples facettes (recrutement, réseaux, hiérarchie, sources, modes d’action, risques encourus, …) tout en esquissant à grands traits les enjeux stratégiques de cette période. Grâce à un travail fouillé sur les archives et les écrits d’époque, Stéphane Genêt nous éclaire sur ces acteurs en marge de la société civile et de la sphère militaire. "Les espions des lumières. Actions secrètes et espionnage militaire sous Louis XV" : Stéphane Genêt. Coédition ministère de la Défense (SGA/DMPA) et les éditions du Nouveau Monde. Février 2013 - 510 pages - 26 € - en librairie (www.nouveau-monde.net).
Ce livre aborde sans tabous l'ensemble des enjeux de la Résistance, de la formation des premiers réseaux au couronnement de 1944. Il ne dissimule ni les conflits, ni les ambitions qui animèrent les promoteurs de l'armée des ombres, du rôle de la presse clandestine à l'efficacité des réseaux, de la répression allemande aux motifs de l'engagement, des idées politiques de la Résistance à sa mémoire dans la France contemporaine. Pour la première fois, un ouvrage à la fois complet et accessible, synthétique et vivant, offre une vision globale sur un phénomène majeur qui reste curieusement méconnu malgré le rôle que la Résistance a joué dans l'histoire et la mémoire nationales. "Histoire de la Résistance" : Olivier Wierviorka. Editions Perrin, avec le soutien du ministère de la Défense (SGA/DMPA). Janvier 2013 - 576 pages - 25 € - en librairie (www.editions-perrin.fr).
L’histoire de cet hôtel du 14, rue Saint-Dominique (Paris 7e) épouse le rythme de l’histoire de France. Ses premières pages ont été écrites dans les salons des familles princières du XVIIIe siècle, époque de la construction et de l’aménagement de ses premiers décors. Elle a ensuite suivi les convulsions politiques de l’époque révolutionnaire, puis impériale. Depuis 1817, enfin, elle s’est mêlée à l’histoire du ministère de la guerre. Avant d’entrer définitivement dans la légende le jour où le général de Gaulle décida symboliquement de s’y installer en tant que chef du gouvernement provisoire de la République française en novembre 1944. Cet hôtel conserve dans ses murs un ensemble unique de mobiliers du Premier Empire rassemblés par Madame Mère (Letizia Bonaparte) ainsi que les collections de Lucien, frère de l’Empereur. "L'Hôtel de Brienne" : contributions d’Alexandra GADY (professeur à La Sorbonne), Emmanuel PÉNICAUT (conseiller scientifique, maison de l’Histoire de France), Jean-Pierre SAMOYAULT (ancien administrateur général du Mobilier national), Maurice VAÏSSE (professeur des universités à Sciences Po) et Jonathan SIKSOU (journaliste). Photographies de François Poche. Coédition ministère de la Défense (SGA/DMPA) et les éditions Nicolas Chaudun. Décembre 2012 - 192 pages - 55 € - en librairie (www.editions-nicolaschaudun.com).
Grâce à des archives exceptionnelles (celles du Bureau central de renseignements et d'actions -BCRA- en France, celles du SOE en Angleterre et celles de l’OSS aux États-Unis), cet ouvrage retrace l’aventure de personnages hors du commun qui ont marqué de leur empreinte l’histoire des services secrets de la France libre : le colonel Passy, le colonel Rémy, Jean Moulin, Pierre Brossolette, Roger Wybot (futur patron de la DST), André Manuel, Pierre Fourcaud ou Honoré d’Estienne d’Orves. Il nous entraîne au cœur de ces services et met en lumière leurs relations avec le Général de Gaulle, mais aussi leurs rapports souvent tumultueux avec leurs partenaires britanniques et américains. À travers de multiples informations inédites et des documents jusque-là inaccessibles au public, il démonte la légende noire qui a parfois occulté le formidable apport du BCRA à la victoire alliée et nous fait découvrir toutes les facettes de son rôle dans la lutte pour la Libération de la France. "Les services secrets de la France libre" : Sébastien Albertelli. Coédition ministère de la Défense (SGA/DMPA) et DGSE et les éditions du Nouveau Monde. Novembre 2012 - 35 € - en librairie (www.nouveau-monde.net).
Si le XXe siècle apparaît comme le siècle des guerres, la figure du prisonnier est longtemps restée comme oubliée. Or, les captifs se comptèrent par millions lors des deux conflits mondiaux, se sont affirmés comme un enjeu central des guerres de décolonisation et révèlent aujourd’hui les mutations, stratégiques et juridiques, des conflits du XXIe siècle. Objet d’une forte demande sociale, en France comme à l’étranger, la captivité de guerre fait, depuis une décennie, un retour remarqué dans les travaux des historiens. "La captivité de guerre au XXe siècle" : Anne-Marie Pathé et Fabien Théofilakis. Coédition ministère de la Défense (SGA/DMPA) et les éditions Armand Colin. Novembre 2012 - 27,50 € - en librairie (www.armand-colin.com).
En septembre 1914, un père et son unique fils s’engagent comme simples soldats pour la durée de la guerre. Ils servent au même canon dans l’Aisne, en Champagne, en Argonne, dans la Somme, en Alsace. Ils vivent Verdun et le Chemin des Dames. Ils aiment en parfaite complicité la même femme et lui envoient plus de mille lettres au cours de trente mois de front, exprimant leur amour, les horreurs de la guerre, de la vie militaire, leur idéal républicain, leur haine de la religion. Le père, Victor Rey, gouverneur des colonies en retraite, est un ancien communard, fondateur du journal Le Chat Noir, ami de Nadar et de Gauguin. Quand il s’engage il a 62 ans. Son fils, Robert, journaliste et critique d’art, secrétaire de Courteline, en a 26, défend Utrillo, le mariage libre et vénère les dieux grecs. L’objet de leur amour s’appelle Kikite (Denise). Elle a 25 ans. Robert l’a épousée en 1912. "Le temps de nous aimer" 1914-1918 : Thierry Secretan. Editions de la Martinière avec le soutien du ministère de la Défense (SGA/DMPA). Octobre 2012 - 320 pages - 35 e - en librairie (www.editionsdelamartiniere.fr).
Officiellement créée le 4 août 1915, la section de camouflage de l’armée française regroupe des artistes de tous horizons, particulièrement des décorateurs de théâtre rompus aux effets de trompe-l’œil, et des peintres cubistes aptes à la déformation de la réalité. Elle emploie des milliers d’hommes et de femmes. Son organisation et ses techniques inspirent celles des autres armées belligérantes qui les développent avec leur génie propre. Grâce à plus de 300 documents rares ou inédits, cet ouvrage fait revivre l'histoire étonnante et méconnue des artistes français qui inventèrent le camouflage moderne et révolutionnèrent l’art de la guerre. "Tromper l'ennemi. L'invention du camouflage moderne pendant la Grande Guerre" : Cécile Coutin. Coédité par le ministère de la Défense (SGA/DMPA) et les éditions Pierre de Taillac. Octobre 2012 - 208 pages - 35 € - en librairie (www.editionspierredetaillac.com).
De Koufra à l’Afghanistan, de la Libération de Paris au Kosovo, le Régiment de Marche du Tchad s’est illustré dans le monde entier. Fondé en Afrique en 1940 alors que la France venait de subir la plus sévère défaite de son histoire, héritier d’un des plus anciens régiments de tirailleurs sénégalais, cette unité, commandée par le général Leclerc, a symbolisé l’esprit de résistance de la France libre. Parti des confins du Tchad, ces hommes ont participé à tous les combats visant à délivrer le pays : de la bataille de Normandie à la libération de Strasbourg. "Le Régiment de Marche du Tchad" : colonel Philippe François, chef de corps du RMT, et Eric Deroo. Coédité par le ministère de la Défense (SGA/DMPA) et les éditions Pierre de Taillac. Octobre 2012 - 144 pages - 34 € - en librairie (www.editionspierredetaillac.com).
A travers les photographies conservées dans les collections du Service historique de la Défense, ce livre fait revivre, en temps de paix comme en temps de guerre, les très riches heures de la Marine française. Incarnation de la puissance de l’État, affirmation de sa souveraineté, la Marine de guerre française a connu ses premiers grands moments au XVIIe siècle. À partir des années 1850, la propulsion à voile va aller de pair avec celle à la vapeur qui peu à peu la supplante : désormais, les navires peuvent s’affranchir des caprices du vent… Les coques en bois vont se couvrir de plaques de métal, puis être construites entièrement en acier pour résister aux coups de l’adversaire : les bâtiments s’appellent alors cuirassés, torpilleurs, croiseurs, destroyers. La puissance de destruction des armes embarquées connaît une progression vertigineuse. D’autant que de nouvelles armes insidieuses, torpilles et mines, viennent élargir le spectre des menaces. Mieux, les marins ne se contentent plus d’aller sur mer, ils s’aventurent désormais sous la surface de l’eau, avec les sous-marins, comme au-dessus, avec l’aéronavale. "La Marine française sur les mers du monde" (1860 - 1939) : Jean de Préneuf et Philippe Vial. Coédité par le ministère de la Défense (SGA/DMPA) et les éditions Gallimard. Octobre 2012 - 164 pages - 35 € - en librairie (www.gallimard.fr).
Véritable joyau de la cartographie de la renaissance, la Cosmographie universelle de Guillaume Le Testu a été dessinée et peinte en 1556 pour l’amiral de France Gaspard de Coligny. Son auteur, pilote royal au Havre, prit part à l’expédition de Villegagnon au Brésil et fut le compagnon d’aventures du fameux corsaire Francis Drake. Riche de cinquante six cartes enluminées, la Cosmographie universelle décrit la totalité du monde connu, en ajoutant aux terres nouvellement découvertes, comme les Amériques ou l’Extrême-Orient, des territoires représentés « par imagination ». Telle l’hypothétique Terre Australe, déployée en douze cartes, et reliant Java à la Terre de Feu. En ces lointains parages résident bêtes fabuleuses et peuples monstrueux, licornes et griffons faisant bon ménage avec les Pygmées, les Géants, les Amazones et les Cyclopes. "La Cosmographie universelle (1556)" : essai introductif de Franck Lestringant. Coédité par le ministère de la Défense (SGA/DMPA) et les éditions Arthaud. Octobre 2012 - 260 pages - 70 € - en librairie ( www.arthaud.fr).
La commémoration en 2012 du 50e anniversaire des accords d’Évian et de l’indépendance de l’Algérie est aussi l’occasion de s’interroger sur "le mystère de Gaulle" : il est au centre de ce livre, sans oublier son rôle dans la période de la Seconde Guerre mondiale, marquée en Algérie par les tragiques événements du 8 mai 1945, et sa politique bienveillante à l’égard du pays devenu indépendant. Cet ensemble de textes, fondés sur les archives les plus récentes, a été présenté à l’occasion d’un colloque organisé sous la responsabilité scientifique de Georgette Elgey, Chantal Morelle, Jacques Frémeaux, Jean-Pierre Rioux, Benjamin Stora et Maurice Vaïsse. "De Gaulle et l'Algérie" (1943 - 1969) : sous la direction de Maurice Vaïsse. Coédité par le ministère de la Défense (SGA/DMPA) et les éditions Armand Colin. Octobre 2012 - 360 pages - 26 € - en librairie ( www.armand-colin.com).
L'armée française a longtemps entretenu des relations particulières avec l’Église catholique et la République. À partir des années 1880, les républicains se lancent dans une politique de laïcisation des institutions publiques, y compris militaires, qui se caractérisera par la modération des réformes des opportunistes (de 1879 à 1898), puis par la profonde méfiance des radicaux à l’égard des militaires (de 1899 à 1914), surtout après l’affaire Dreyfus vue comme le révélateur d’une mythique "alliance du sabre et du goupillon". "L'Armée, l'Eglise et la République" (1879 - 1914) : Xavier Boniface, coédité par le ministère de la Défense (SGA/DMPA) et les éditions du Nouveau Monde. Septembre 2012 - 480 pages - 24 € - en librairie ( www.nouveau-monde.net).
Ce livre de photos exceptionnel rend hommage à tous les soldats de l’armée de Terre qui ont écrit une des plus belles pages de l’ALAT aux côtés de leurs camarades marins des BPC Tonnerre et Mistral et des aviateurs du CPA 30 et du plot RESCO. Au-delà des moyens engagés et de la complexité de cette opération, c’est le courage de tous ces hommes et femmes qui se sont battus pour la liberté qu’il convient de saluer. "Le souffle de la liberté. L'aviation légère de l'armée de terre dans l'opération Harmattan" - coédité par l'ECPAD et la direction de la mémoire, du patrimoine et des archives (SGA/DMPA). Juin 2012 - 160 pages - 32 € ( http://boutique.ecpad.fr)
Pierre Viénot, parlementaire, ancien ministre socialiste engagé dans le Front Populaire puis dans la Résistance, arrêté deux fois par Vichy, a rejoint de Gaulle à Londres en avril 1943. René Massigli, haut fonctionnaire qui s'est consacré dans les années 1920 à la Société des Nations, puis aux relations européennes dans les années 1930, a progressivement rompu avec Vichy pour rallier Londres. La correspondance publiée dans cet ouvrage entre ces deux hommes, issue des archives du ministère des Affaires étrangères, donne un éclairage nouveau sur les relations entre les Alliés et sur la France libre. "Correspondance Pierre Viénot - René Massigli, Londres - Alger (1943-1944)" : Raphaële Ulrich-Pier, sous la direction de Maurice Vaïsse, coédité par le ministère de la Défense (SGA/DMPA) et les éditions Armand Colin. Juillet 2012 - 264 pages - 27,50 € - en libairie ( www.armand-colin.com)
Lorsqu'on évoque les maréchaux de France, seuls quelques grands noms viennent à l'esprit : Turenne, Villars ou Maurice de Saxe, surtout connus pour leurs faits d'armes. Ils furent pourtant près de 200 entre 1515 et 1793, formant ainsi une véritable institution au sein de la monarchie moderne. Tribunal du Point d'Honneur, hautes fonctions de commandement et d'administration : le rang le plus élevé des officiers généraux leur conférait une place essentielle dans la société nobiliaire, au plus près de la fonction royale. A travers le portrait et l'étude des dignitaires aux caractères et parcours très différents, cet ouvrage pionnier permet de repenser l'histoire de ce maréchalat qui ne survécut pas à l'abolition de la royauté. "Histoire des maréchaux de France à l'époque moderne" : Fadi El Hage, (www.nouveau-monde.net)
Condensé d’une mémoire plusieurs fois séculaire, ce livre vient rappeler un aspect de la glorieuse histoire du service de santé des armées. Pendant et après l’expansion coloniale du XIXe siècle, le service de santé, avec ses médecins, ses pharmaciens, ses infirmiers et ses officiers d'administration, en plus du soutien médical des forces engagées, a été mis à la disposition des populations autochtones. Un important réseau de formations sanitaires, d'hôpitaux, d'équipes mobiles prophylactiques et d'écoles de médecine fut mis en place à travers le monde. Au péril de leur vie, animés d'une générosité passionnée, ces hommes et ces femmes, allant "au-delà des mers… là où la Patrie et l’humanité les appelaient", ont toujours répondu présent. "Les hôpitaux militaires des colonies", Préfacé par Gérard Longuet, ministre de la Défense et des Anciens combattants, sous la direction des médecins généraux des armées (2s) Pierre Cristau et Raymond Wey ainsi que du médecin en chef Louis-Armand Héraut. Coédité par le ministère de la Défense (SGA/DMPA) et l'ECPAD. Mars 2012 - 300 pages - 32 € (http://boutique.ecpad.fr)
Les OPEX : une abréviation qui désigne les "opérations extérieures", ces interventions militaires que la France engage hors de ses frontières. Depuis la fin de la guerre d’Algérie, on en compte plus d’une centaine, aux noms étranges et pourtant familiers: opération Daguet, Pamir, Harmattan... Aujourd’hui encore, les armées françaises agissent sous mandat de l’ONU sur plusieurs continents. Les Opex sont méconnues : leur variété et leur éloignement ne facilitent pas les choses. Comment les armées françaises se préparent-elles à ces missions ? Dans quels buts ? Avec qui ? Quelle reconnaissance la France témoigne-t-elle aux militaires engagés dans des contextes difficiles ? Inscrites dans l’histoire contemporaine, les OPEX sont une page de vie pour ceux qui y participent : c’est le marin qui prend son sac sur l’épaule, le soldat qui embrasse ses enfants, le pilote qui ajuste son casque et le gendarme qui vérifie une dernière fois son équipement. Tous partent remplir la mission que la France leur a confiée, une mission lointaine : une mission en OPEX. "Expliquez-moi les OPEX", sous la direction d'Edith Desrousseaux de Medrano, préface de Gérard Longuet, ministre de la Défense et des Anciens combattants, coordination éditoriale Marie-Paule Montmorency. Coédité par le ministère de la Défense (SGA/DMPA) et NANE Editions. Mars 2012 - 56 pages - 10 €, en librairie ( www.lacollectionducitoyen.fr)
La Grande Guerre fut pour Georges Clemenceau, l'occasion d'écrire certains de ses articles et de ses discours les plus importants. Mieux qu'aucun autre, il sut utiliser le verbe pour soutenir le moral des Français et les mener à la victoire. Lire aujourd'hui ces textes remarquables, écrits dans le feu de l'action ("sur le vif" pour reprendre le titre de l'un des journaux les plus populaires de 14-18), c'est faire un voyage étonnant dans le passé, c'est découvrir la Première Guerre mondiale à travers les yeux de l'un de ses principaux acteurs ; Georges Clemenceau. "Articles et discours de guerre" 1914-1918. Textes recueillis et édités par la société des amis de Georges Clemenceau, préface de Jean-Jacques Becker, coédité par le ministère de la Défense (SGA/DMPA) et les éditions Pierre de Taillac. Février 2012 - 350 pages - 23 € , en librairie (www.editionspierredetaillac.com)
En France, en Bourgogne, dans l’Empire médiéval, en Espagne et à Florence, le maintien de la paix et la question de la défense étaient intimement liés. Pour sauvegarder la paix d’une manière durable, il fallait garantir la sécurité et organiser une défense efficace. Cet ouvrage bilingue regroupe les actes du colloque organisé sur cette thématique, les 11 et 12 janvier 2010 à l'initiative de la Fondation Maison des sciences de l'homme, en coopération avec l'Institut historique allemand et avec le soutien de l'Office allemand d'échanges universitaires. "Faire la paix et se défendre à la fin du Moyen Âge" : sous la direction de Gisela Naegle, édité par l'Institut historique allemand (IHA) avec le soutien du ministère de la Défense (SGA/DMPA). Janvier 2012 - 424 pages - 44,80 € ( www.dhi-paris.fr)
Sources : SGA/DMPA
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