Après avoir connu une baisse significative en 2012, l'engagement des militaires de la gendarmerie nationale sur les théâtres d'opérations extérieures s'est stabilisé depuis 2015. La stratégie de déploiement de la gendarmerie est établie dans le cadre d'une approche globale et selon des orientations essentiellement liées à des priorités géographiques (Bande Sahelo-Saharienne, Afrique) et thématiques (lutte contre le terrorisme, les grands trafics illicites).
La gendarmerie nationale concourt ainsi à l'action de la France à l'étranger pour la stabilisation de pays ou de régions en crise, le retour à l’État de droit, le respect des droits de l'homme et la sécurité de nos ressortissants.
De l'étranger, elle participe aussi à la sécurité intérieure de la France et de l'espace européen en luttant contre le terrorisme et les grands trafics illicites (drogues, armes ou êtres humains, filières d’immigration illégale) :
- directement par l'accompagnement des forces locales dans la lutte contre ces phénomènes ;
- indirectement, par le développement des capacités des pays hôtes à lutter par eux-mêmes contre ces menaces transnationales.
Cet engagement peut prendre des formes diverses : mission traditionnelle de prévôté, déploiement d'unités ou d'individuels détachés dans le cadre de missions militaires, police civile ou renfort aux ambassades, sous mandat national ou international.
La Gendarmerie contribue actuellement aux opérations conduites par :
- les Nations Unies : MINUSTAH en Haïti, MONUSCO en République démocratique du Congo, MINSUMA au Mali, MINUSCA en République centrafricaine, FINUL au Liban ;
- l’Union Européenne : EULEX Kosovo, EUCAP Sahel Mali et Niger, EUAM Ukraine et EUTM RCA ;
- la France : Barkhane au Tchad, Mali et Niger, FFCI en Côte d’Ivoire, ESN (Élément de soutien National) en République centrafricaine et Chammal en Jordanie.
Sources : Sirpa