Dans une logique européenne, et afin de remplacer les systèmes existants (systèmes optiques français Hélios et Pléiades, systèmes radar allemand et italien SAR-Lupe et Cosmo-SkyMed), l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, l’Italie, la Grèce et la France ont recherché au travers de l’initiative MUltinational Space-based Imaging System (Musis), à se doter de moyens d’observation spatiale. Cette initiative inclut une composante spatiale optique (CSO) (sous leadership français), deux composantes radar (respectivement italienne et allemande) et une composante optique champ large. Ces moyens permettront de disposer des capacités de suivi de situation et de veille stratégique, d’une aide à la prévention et à l’anticipation des crises ainsi qu’à la planification et à la conduite des opérations.
Afin d’assurer la permanence de la composante optique, la France a lancé en 2010 :
Suite à la mise en place d’une coopération avec l’Allemagne, le périmètre du programme est élargi en 2015 à un troisième satellite d’observation CSO, à un segment sol utilisateurs permettant d’accéder aux satellites radar allemands SARah et aux adaptations du système CSO requises en conséquence.
Par rapport à Hélios II, MUSIS apportera une meilleure résolution (identification de cibles plus petites) et une augmentation importante du nombre d’images accessibles quotidiennement. Le troisième satellite permettra d’améliorer le délai de revisite.
L’organisation industrielle pour la réalisation des satellites optiques et du segment sol repose sur :
Sources : DGA