La DGA a notifié fin 2013 à Airbus Defence and Space (anciennement Astrium) le contrat de réalisation du segment sol utilisateur du futur système d’observation spatial militaire français Musis ("Multinational space-based imaging system for surveillance, reconnaissance and observation").
Ce marché, d’un montant maximum de l’ordre de 300 millions d’euros, comprend également le maintien en condition opérationnelle du segment sol pendant 12 ans.
Le système de satellites développé dans le cadre du programme français Musis est appelé à succéder progressivement à partir de 2017 à l’actuel système d’observation optique Helios 2. Il permettra l’identification de cibles plus petites, la quantité d’images fournies, en particulier sur les zones de crise, sera accrue et le délai de mise à disposition des images aux décideurs et aux forces sera réduit.
Par délégation de la DGA, le CNES a confié en 2010 la réalisation de 2 premiers satellites à une équipe industrielle conduite par Airbus Defence and Space, en partenariat avec Thales Alenia Space.
Le segment sol utilisateur qui vient d’être commandé par la DGA permettra de programmer les missions des satellites optiques de Musis et de recevoir, produire, diffuser et archiver les images ainsi acquises. Il pourra aussi fédérer l’accès à d’autres capteurs d’observation satellitaires, français ou étrangers.
Musis répond à la priorité accordée au renseignement par la Loi de programmation militaire 2014-2019. Il illustre également l’excellence technologique de l’industrie spatiale française.