Le président de la République Emmanuel Macron a visité le 3 avril 2019 le centre d’expertise et d’essais de DGA Maîtrise de l’information (Bruz, Ile-et-Vilaine), l’expert technique référent du ministère des Armées pour la cybersécurité. Accompagné de Joël Barre, Délégué général pour l'armement, de Marie-Noëlle Sclafer, Directrice du centre DGA Maîtrise de l’information, et de Francois Coté, Directeur technique de la Direction générale de l'armement, le chef de l'Etat a assisté à des démonstrations et a échangé avec les personnels du centre.
Deux heures au cœur de la cybersécurité française. Deux heures pendant lesquelles le président de la République a pu constater le savoir-faire de la DGA face à des menaces toujours plus nombreuses et plus complexes. Au programme de sa visite : une démonstration à huis clos dédiée à la cyberdéfense, des présentations sur les apports de l'intelligence artificielle dans les programmes d’armement et sur la méthode Scaled Agile Framework (SAFe), utilisée pour appliquer les principes d’agilité et de Lean management au projet de transformation de l’Intradef, l’intranet de la défense.
Tout au long du parcours, le chef de l’Etat a échangé avec les équipes de la DGA et a posé de nombreuses questions sur leurs activités. En saluant Joël Barre, François Coté et Marie-Noëlle Sclafer, le Président de la République a déclaré que ce qu’il venait de voir était « très impressionnant et très réjouissant par rapport aux objectifs que l’Etat s’est fixé ».
Le centre d’expertise et d’essais Maîtrise de l’information de la direction technique de la DGA installé à Bruz est l’expert technique du ministère des Armées pour les systèmes d’information et de communication, la cybersécurité, la guerre électronique et les systèmes de missiles tactiques et stratégiques. Son expertise s’exerce du composant électronique aux systèmes de systèmes pour tout type de milieu ; terre, naval, spatial, aérien, cyber. Près de 1 450 agents, dont 80% d’ingénieurs, travaillent dans ce centre unique en Europe. Des effectifs en augmentation de plus de 30% depuis 2012 et qui devraient encore être renforcés d'une centaine de recrutements d’ingénieurs par an sur la période de la Loi de programmation militaire 2019-2015.