Cette stratégie a pour objectif de faire de la transition énergétique un atout opérationnel pour les armées. Le ministère s’engage ainsi à consommer sûr, mieux et moins pour conserver l’autonomie dont il a besoin et accroître son efficience et ses capacités de résilience.
Son ambition est de réduire la dépendance aux produits pétroliers et de s’adapter à la transition énergétique en intégrant les nouvelles technologies de l’énergie et les carburants de rupture. La maîtrise et l’optimisation des consommations permettra au ministère de réduire son empreinte environnementale.
La maîtrise de la consommation se fera notamment en développant une culture de la sobriété énergétique et en intégrant des exigences d’écoconception et d’efficacité énergétique aux programmes d’armement.
Pour symboliser cette stratégie, le Service des essences des armées (SEA) devient le Service de l’énergie opérationnelle (SEO). Il œuvrera aux côtés de la nouvelle division dédiée à l’énergie au sein de l’État-major des armées (EMA). Une gouvernance robuste et spécifique sera mise en œuvre pour accroître la coordination et répondre de manière transverse aux nombreux enjeux du domaine énergétique. Le Service d’infrastructure de la défense (SID) est également pleinement mobilisé dans cette nouvelle dynamique.
Afin de préciser plus en détails les actions portées par le ministère des Armées, un dossier presse et des chiffres clefs vous les font découvrir concrètement.
La présentation par la ministre de la nouvelle stratégie énergétique a été l’occasion pour la Direction générale de l'armement (DGA) et l’agence de l’innovation de défense (AID) de montrer toute l’étendue de leur champ d’action, d’une part, pour intégrer les problématiques liées à l’énergie dans les programmes et pour, d’autre part, adapter les technologies innovantes au domaine énergétique. Pour cela elles se sont appuyée sur deux exemples :
> Le véhicule de l’avant blindé Electer
> Pilum, le projet de canon à rails électromagnétiques de longue portée et sa source d’énergie électrique compacte
S'il est vrai que pour la DGA et l’agence de l’innovation de défense (AID), l’énergie a toujours été un critère d'innovation et de performance opérationnelle pour améliorer le rayon d’action et la mobilité des équipements, l'objectif est désormais de systématiser cette démarche dans la préparation et la conduite des opérations d’armement sur l’ensemble du cycle de vie des matériels.
Ces nouvelles exigences vis à vis des industriels seront le gage de capacités opérationnelles telles que puissance, furtivité et résilience.