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Portrait

Mise à jour  : 27/10/2021 - Auteur : ECA - Direction : ECA

Portrait du CR3 Paul, de la promotion Croix de Lorraine

Quel est votre parcours académique et professionnel ?

Mon parcours est assez classique pour un juriste. Après un baccalauréat scientifique, j’ai passé les cinq premières années d’études supérieures à me passionner pour le droit public à l’Université Panthéon-Assas dont je sors diplômé en 2018 d’un Master II en Droit public de l’économie. J’ai eu ensuite l’opportunité d’étudier deux années supplémentaires à Sciences Po Paris. Je suis ainsi également diplômé d’un Master II en Affaires publiques de l’IEP de Paris.

 

Pourquoi avoir choisi le commissariat des armées ?

Ayant préparé d’autres concours administratifs, j’étais prêt à candidater au concours externe sur épreuve du commissariat des armées. J’ai toujours voulu servir l’intérêt général. Le corps des commissaires des armées répond intrinsèquement à mes aspirations. Par sa dimension de soutien des forces et sa militarité il répond à mon envie d’œuvrer directement à l’activité des armées et mon désir d’apporter concrètement à mon pays les compétences que je possède.

 

Pourquoi avoir choisi l’ancrage armement ?

J’ai choisi l’ancrage armement. Formé en achat public, je souhaitais pérenniser mes connaissances en me spécialisant dans les contrats publics de défense et de sécurité, montages contractuels sui generis dont le commissaire est chargé d’assurer une rédaction juridiquement sécurisée, retranscrivant le plus fidèlement possible la complexité technique du programme d’armement qu’il supporte.

Je souhaitais par ailleurs être en contact avec les industriels de la défense, acteurs privés centraux de la production de la richesse nationale. La direction générale de l’armement, courroie de transmission entre les forces armées et la base industrielle de la défense française, s’est imposée à moi comme une évidence.

 

Quels sont les aspects de la formation qui vous ont marqué depuis le début de votre formation à Salon de Provence ?

En rejoignant Salon je ne savais peu ou prou rien de l’institution militaire. Fils de fonctionnaire, je percevais néanmoins ce que pouvait impliquer sur le plan personnel et, a fortiori familial, l’engagement pour le service public.

Mes dix semaines d’intégration militaire ont été pour moi une parenthèse inattendue. Je ne m’attendais pas à vivre des moments si chargés émotionnellement que ceux que j’ai pu vivre en période d’incorporation militaire. Le dépassement de soi, l’attention mutuelle, l’expérience du commandement ou encore les cérémonies militaires ont été pour moi l’expression concrète que j’avais fait un choix raisonné en acceptant de rejoindre le corps des commissaires des armées.

La formation d’administrateur a un double intérêt selon moi. Elle fournit aux futurs commissaires que nous sommes un trousseau complet, une trousse individuelle de connaissances, de bonnes pratiques et de savoir-être indispensables à l’exercice des fonctions que nous occuperons dans un futur très proche. Plus encore, cette période à l’ECA est un fabuleux outil de constitution et de renforcement du corps auquel nous appartenons. La vie de promotion, les liens forgés avec les commissaires sous-contrat en formation à Salon ou encore la participation aux cérémonies militaires structurantes pour le corps sont quelques manifestations de ce qui est pour moi déterminant durant la formation d’administrateur passée à l’ECA.


Sources : ECA
Droits : ECA