L’innovation participative de défense : de quoi s’agit-il ?

Qu’elles relèvent de l’amélioration du fonctionnement au quotidien ou du renforcement des capacités opérationnelles de la défense, ces innovations concourent à la réussite des missions des armées en opérations extérieures et intérieures.

Rattachée à la Direction générale de l’armement (DGA), la MIP œuvrait depuis 1988 à soutenir les personnels de la défense (militaires en activité ou réservistes, et civils) et de la Gendarmerie nationale à développer des projets d’innovation au service des forces et des organismes de la défense. Désormais rattachée à l’Agence de l’innovation de défense, l’innovation participative est incarnée par la cellule innovation participative (CIP).

Elle apporte son soutien aux projets proposés par les innovateurs : financier (jusqu’à quelques dizaines de milliers d’euros), technique, administratif et juridique (propriété intellectuelle).

Les prototypes sont réalisés soit par l’innovateur lui-même, soit par une entreprise à laquelle il confie cette tâche, bien souvent une PME. 

Pour être soutenu par la CIP, un projet d’innovateur doit contribuer à :

• améliorer des équipements opérationnels, logistiques, ou d’instruction existants ;
• concevoir de nouveaux matériels adaptés à l’évolution des besoins ;
• accroître les capacités des matériels existants ;
• perfectionner les méthodes de fonctionnement y compris administratives ;
• mieux prendre en compte les grands enjeux tels que le développement durable, la sécurité, les conditions de travail, etc.

La CIP soutient plus de 60 projets par an.

En cas de succès du prototypage, le projet peut rentrer en phase dite de généralisation, qui conduira à l’industrialisation, à l’acquisition et au déploiement opérationnel de l’innovation.

La CIP s’est vue attribuer une mission par la ministre des Armées, celle de mettre en place une démarche d’intrapreneuriat au sein du ministère.