Le 18 juin 2015, des représentants de la Conférence du désarmement de Genève ont visité les installations nucléaires militaires démantelées du plateau d’Albion, au carrefour de la Drôme, du Vaucluse et des Alpes-de-Haute-Provence. Cette visite était organisée dans le cadre des efforts de transparence menés par la France en matière de désarmement nucléaire.
Jeudi 18 juin, des représentants d’une trentaine d’États membres de la Conférence du désarmement (CD) de Genève ont visité les installations nucléaires militaires démantelées du plateau d’Albion. Cette visite, organisée dans le cadre des efforts de transparence de la France en matière de désarmement nucléaire, a permis aux visiteurs de constater les transformations opérées.
À la fin des années 90, les anciens silos des missiles balistiques intercontinentaux et les installations de commandement et de tir du plateau d’Albion sont démantelés, puis reconvertis pour des activités civiles ou militaires conventionnelles. Sur l’un des silos se trouve aujourd’hui un observatoire astronomique, et un laboratoire souterrain à bas bruit remplace un ancien poste de commandement et de tir.
Ces transformations soulignent l’exemplarité de la France en matière de transparence. En février dernier, le président de la République, François Hollande, avait appelé tous les États disposant de l’arme nucléaire à faire le même effort de vérité.
L'engagement français en matière de transparence nucléaire Dès 1996, la France décide d’abandonner la composante nucléaire terrestre de sa dissuasion. En 2008 et 2009, elle ouvre les portes de ses anciennes installations de production de matières fissiles pour les armes nucléaire de Pierrelatte (Drôme) et Marcoule (Gard). En avril 2015, les représentants de la CD de Genève ont pu franchir les portes de la base aérienne 116 de Luxeuil afin de se rendre dans les anciens dépôts de munitions d’armes nucléaires et dans les anciennes installations de l’escadron de chasse La Fayette. |
Sources : Ministère des Armées