Le commandement Terre pour le territoire national agit dans le cadre de la protection du territoire et de la population en soutien de l’action de l’Etat et dans le cadre du renforcement de la résilience et de la cohésion nationale au travers des actions menées par l’armée de Terre au profit de la jeunesse.
Le commandement Terre pour le territoire national est créé en juin 2016 et implanté à l’École militaire, à Paris.
L’engagement sur le territoire national, à la fois interarmées et interministériel, est suffisamment spécifique pour exiger la spécialisation d’un commandement, expert du milieu terrestre sur le territoire national, en métropole comme dans les outre-mer.
Le COMTN agit dans le cadre de la défense du territoire national et de la protection de la population française en appui de l’action interministérielle de l’État. Il œuvre aussi pour la résilience de l’armée de Terre.
Il a pour mission d’optimiser l’engagement de l’armée de Terre (active et réserve) sur le sol national en soutien à l’action de l’Etat. Il conduit des travaux d’anticipation et de planification visant à préparer l’armée de terre aux crises les plus graves. IL s’assure aussi de la bonne coordination des acteurs de l'armée de Terre avec ceux de l'interarmées et de l'interministériel.
Il conseille le chef d’état-major de l’armée de Terre en matière de choix capacitaires, de préparation opérationnelle et d’emploi de l’armée de Terre sur le territoire national.
Fédérateur d’un réseau d’expertise « territoire national », il valorise l’action de l’armée de Terre sur le TN et contribue au développement de l’esprit de défense.
Sa plus-value réside dans sa connaissance du milieu de la sécurité intérieure (sécurité publique et sécurité civile), de la chaîne des opérations interarmées et interministérielles ainsi que dans sa capacité à anticiper « le coup d’après » et les réponses à y apporter.
Le COMTN n’a pas d’unités directement subordonnées mais dans un objectif de cohérence et de synergie mutuelle, il est le référent de tous les militaires de l’armée de Terre mis pour emploi auprès d’autres armées, services et ministères :
Cette communauté représente plus de 19 000 militaires de l’armée de Terre.
Le COM TN est référent auprès de la direction des ressources humaines du ministère des armées de la famille professionnelle « secours, sécurité, incendie ».
Le général commandant Terre pour le territoire national est aussi délégué aux réserves de l’armée de Terre. A ce titre, il conseille le chef d’état-major de l’armée de terre (CEMAT) sur les sujets réserve. Il contribue à la politique d’emploi et de préparation opérationnelle des réserves (réserves opérationnelles de niveau 1 et 2) ainsi qu’aux choix capacitaires afférents. Du temps de paix au temps de crise, jusqu’aux scénarios de haute intensité, il s’assure de la capacité de la réserve opérationnelle à participer à toutes les missions de l’armée de terre et de manière plus significative, à la posture de protection terrestre. A ce titre, il porte l’ambition « réserves » pour l’armée de Terre, projet n°2 de la vision stratégique du CEMAT.
Le COMTN est aussi délégué à la jeunesse pour l’armée de terre et porte l’ambition Jeunesse Terre, projet n°3 de la vision stratégique du CEMAT. A ce titre, il coordonne la mise en oeuvre de la politique dans ce domaine, pilote les actions de l’armée de Terre en faveur de la jeunesse et rend compte au CEMAT, les valorise et propose des orientations pour renforcer leur cohérence et leur efficacité.
Subordonné au Major général de l'armée de Terre, avec pour référent le Sous-chef opérations aéroterrestres, le COM TN est composé de cinq divisions :
Général Patrick POITOU |
Né à Guérande (44), il intègre l’École spéciale militaire de Saint-Cyr, promotion « Général Delestraint » (1988-1991) puis choisit l’arme du génie. Après sa formation de chef de section, il sert à la Légion étrangère au sein du 6e régiment étranger de génie (6e REG) à Laudun. Il est engagé au Cambodge en 1993 (UNTAC) puis en ex-Yougoslavie en 1995 (Force de réaction rapide). En 1996, il est désigné pour servir à Illkirch-Graffenstaden comme commandant d’unité de la première compagnie professionnelle du 1er régiment du génie (1er RG). Il est projeté en Guyane en 1997 (Opération TITAN). Muté à l’état-major de la brigade du génie à Strasbourg en 1998, il est rédacteur au bureau préparation opérationnelle. A l’été 1999, il retourne à l’école du génie à Angers comme instructeur au profit de la division d’application des lieutenants. Promu chef de bataillon, il suit la scolarité du brevet technique à l’École nationale supérieure des mines à Nancy option « recherche opérationnelle » puis l’enseignement de la 115e promotion du cours supérieur d’état-major. Il est breveté de l’École de guerre en 2003. Il est ensuite affecté au poste d’adjoint au chef de section des études technico-opérationnelles au centre de doctrine et d’emploi des forces à Paris. À l’été 2005, il retrouve le 1er RG comme chef du bureau des opérations et de l’instruction. Il est engagé en Afghanistan en 2006 dans le cadre de l’OTAN (ISAF) au poste d’adjoint au chef de bureau de la conduite des opérations interarmées. De 2007 à 2010, il rejoint le bureau plans de l’état-major de l’armée de Terre (EMAT) à Paris où il se voit confier des études relatives à la transformation capacitaire de l’armée de Terre et à l’évolution des équipements de la fonction opérationnelle agencement de l’espace terrestre, dont la composante combat du génie. En 2010, il est désigné chef de corps du 17e Régiment du génie parachutiste (17e RGP) à Montauban et du camp national d’entraînement de Caylus, délégué militaire départemental du Tarn-et-Garonne. De retour à Paris, il sert au centre de planification et de conduite des opérations (CPCO) à l’état-major des armées (EMA) de 2012 à 2015. Il occupe la fonction de chef de la conduite stratégique des missions pour le territoire national, puis de chargé d’anticipation et de synthèse pour la même zone géographique. Pendant une année, il est auditeur à Paris au Centre des hautes études du ministère de l’Intérieur (CHEMI) et à la 27e session annuelle de l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ). Il est affecté au COM TN en 2016 en qualité de chef d’état-major de ce nouveau pilier créé pour améliorer la résilience de l’armée de Terre (active et réserve) sur le sol national, en métropole comme outre-mer, et la préparer aux crises les plus graves. Nommé général de brigade le 1er août 2019, il occupe à cette date la fonction d’officier général inspecteur à l’inspection de l’armée de Terre (IAT) à Paris. Le 1er mars 2020, il est affecté à Angers comme commandant de l’École du génie, commandant de la base de défense Angers-Le Mans-Saumur et délégué militaire départemental de Maine-et-Loire. Depuis le 1er septembre 2021, il est nommé commandant du COM TN. Titulaire de la croix de la valeur militaire, le général Patrick POITOU est officier de la Légion d’honneur, et officier de l’ordre national du Mérite. Marié, il est père de deux enfants. |
Le COM TN est tête de chaîne du pilier Territoire national. A ce titre, il assure la coordination, sans lien de subordination, avec les unités relevant d’un autre employeur que l’armée de Terre (brigade de sapeurs-pompiers de Paris, formations militaires de la sécurité civile, 25e régiment du génie de l’Air, service militaire adapté et service militaire volontaire), une communauté de plus de 19 000 militaires d’active qui agissent au quotidien sur le territoire dans un objectif commun : le secours et la protection des Français et le renforcement de la résilience et de la cohésion nationale.
Brigade de sapeurs-pompiers de Paris
Unité la plus importante d’Europe et la troisième dans le monde, elle est composée de 8600 spécialistes de la protection des...
Elles représentent 1400 spécialistes des catastrophes naturelles et technologiques répartis en trois unités d’instruction et...
Au sein d'une armée professionnelle, la réserve, essentiellement composée de volontaires, reste le complément... ...