Le lauréat 2018 est Nicolas Mingasson pour son ouvrage Pilotes de combat.
Un sentiment de reconnaissance. Pour le travail accompli, bien sûr, les heures souvent douloureuses passées auprès de personnes frappées par la guerre de plein fouet, mais aussi pour celles et ceux que je rencontre, ces familles, ces soldats qui donne tout pour leur métier et leur passion. Ici Alice Gaudin et ses enfants, et Mathieu Fotius. Au-delà de l’auteur, c’est leur engagement et leur courage que ce prix récompense.
La rencontre avec Alice Gaudin, puis Mathieu Fotius et la situation d’une mère qui, devenue veuve de guerre, était dans l’attente du récit, pour ses enfants, des derniers jours de son mari.
En entendant Mathieu Fotius me faire le récit de l’histoire de son histoire, ce fut rapidement une évidence : à l’attente, réelle et légitime d’Alice Gaudin s’ajoutait une histoire singulière dont la dramaturgie particulière pouvait donner lieu à l’écriture d’un récit fort et original. Il y eu aussi cette évidence, immédiate : la force du récit serait dans le fait que Mathieu Fotius s’adresse à son chef de bord disparu.
L’existence de ce prix est l’expression concrète de la reconnaissance par l’institution militaire de la nécessité d’une réflexion sur les enjeux de la guerre, de l’apport de la littérature pour dire ce que souvent les soldats eux-mêmes peinent à exprimer. C’est aussi un expression concrète de l’ouverture de l’institution militaire aux regards extérieurs.
Fondé en 1995 par le chef d’état-major de l’armée de Terre, le Prix littéraire de l’armée de Terre - Erwan Bergot récompense chaque année une oeuvre grand public écrite en langue française célébrant un exemple d’engagement au service de la France ou de ses valeurs essentielles.
Ainsi, depuis une vingtaine d’années de grands noms de l’écriture se sont succédés comme lauréats du prix : Saint-Marc, Raspail, Schoendoerffer, Tillinac… Des noms qui ont marqué tant la culture militaire que littéraire par leurs ouvrages.
Chaque année, l’armée de Terre décerne ce prix à ceux qui transmettent à un large public avec talent et force les valeurs de courage et de dévouement à la Nation. Depuis 2011, une mention spéciale a été mise en place par le jury pour récompenser une oeuvre prometteuse mais qui n’a pas remporté le prix.
Né à Bordeaux en 1930, de parents bretons, Erwan Bergot fait de brillantes études chez les Jésuites avant d'obtenir une licence en faculté de lettres.
Son tempérament d'homme d'action le pousse cependant vers le monde militaire et en 1951, après son service militaire, il part pour l'Indochine où il est fait prisonnier après une résistance acharnée à la tête d'une batterie de mortiers. Il connaîtra l'enfer des camps d'internement viets.
En 1955, il est rappelé pour servir en Algérie. Activé en 1957, il servira d'abord au 47ème Bataillon d'Infanterie, puis après un bref passage d'un an en France au deuxième bataillon étranger de parachutiste. Il est grièvement blessé à l'oeil droit lors d'un accrochage dans le Constantinois en 1961. Il quitte définitivement le combat armé pour se tourner vers l'écriture et le journalisme.
En 1962, il devient le premier rédacteur en chef du magazine de l'armée de Terre, et écrit son premier roman en 1964 " Deuxième classe à Dien-Bien-Phù "qui remporte un succès immédiat.
Erwan Bergot quitte l'armée en 1965 pour se consacrer à l'écriture. Il écrira une cinquantaine d'ouvrages consacrés à ses frères d'arme. Historien, romancier, il saura recréer des ambiances fortes, des dialogues vrais dont il écrit qu'il rend " (...) hommage à tous les obscurs, les sans-grades, ceux qui n'ont jamais leur mot à dire dans l'histoire (...) ".
Ecrivain récompensé par de nombreux prix littéraires dont le prix de l'Académie Française et le prix Claude Farrère, commandeur de la légion d'honneur à titre militaire honoré par dix titres de guerre (trois blessures et sept citations) Erwan Bergot aura excellé comme soldat et comme romancier.
Décédé en 1993, Erwan Bergot reste aujourd'hui l'un des meilleurs écrivains militaires contemporains et un formidable exemple d'engagement au service de la nation et de ses valeurs essentielles, fondement du Prix littéraire de l'armée de Terre qui porte son nom.
Général d'armée Jean-Pierre Bosser : Chef d’état-major de l’armée de Terre.
Madame Jeannine Bergot : éditrice.
Colonel Benoît Brulon : Chef du service d’information et de relations publiques de l’armée de Terre.
Adjudant-chef Philippe Aspord : sous-officier en reconversion, ancien blessé de l'armée de Terre, animateur d'atelier d'écriture au profit des blessés.
Monsieur Alain Barluet: journaliste.
Monsieur Michel Bernard: écrivain, sous-préfet Reims, ancien lauréat.
Général de brigade (2S) Dominique Cambournac : Délégation au patrimoine de l'armée de Terre (DELPAT).
Madame Guillemette de Sairigné :journaliste, écrivain, ancienne lauréate.
Monsieur Didier François : journaliste de radio, correspondant de guerre.
Colonel Gilles Haberey : chef d’état-major du Centre de la doctrine et de l’enseignement du commandement (CDEC), écrivain.
Général de division (2S) Hubert Ivanoff: officier général en 2e section.
Monsieur Pierre Joannon : écrivain, historien, diplomate.
Monsieur Andreï Makine : écrivain, membre de l'académie française.
Général de division (2S) Jean Maurin : officier général en 2e section.
Général de corps d'armée (2S) Philippe Ponties : officier général en 2e section.
Monsieur Denis Tillinac : écrivain, journaliste, ancien lauréat.
Monsieur Jean-René Van der Plaetsen : journaliste, directeur délégué de la rédaction du Figaro Magazine, écrivain, lauréat 2017.
Récit du mandat d’une compagnie de chasseurs à pied en Afghanistan, à l’été 2012 (série de portraits). « Ils s’appellent Mathieu, Greg, Aïssa, David, Jean-Jacques… Jean Michelin est leur capitaine, leur compagnie s’appelle Jonquille. Nous sommes en Afghanistan, à l’été 2012, alors qu’à la mission de lutte contre les talibans se mêlent déjà les préparatifs du rapatriement annoncé par la France. Comment raconter la guerre à ceux qui ne la voient que de loin? Comment parler des hommes et des femmes, de ce qu’ils sont, de ce qu’ils vécurent? Jean Michelin a choisi de dire leur histoire, portrait après portrait, souvenir après souvenir, sans grand spectacle, à hauteur d’homme. La mort est au rendez-vous, c’est un air que l’on respire. Tout, ici, est vu à travers le prisme d'un quotidien où les urgences du moment ne cessent de croiser l’attente, les liens familiaux, la fraternité, cette part intime qui ne disparaît jamais. Du récit haletant des opérations de terrain aux confidences paisibles du soir et à l’angoisse du lendemain : tel est l'univers dont Jean Michelin nous ouvre les portes, avec une pudeur et une franchise qui touchent en profondeur. L’exercice du commandement est aussi une leçon de solitude. »
Roman sur les aventures d’Horace Dragance, officier d’artillerie et aide de camp à la suite, pendant la guerre d’Espagne, en 1808. « 1808, l'Espagne. Horace Dragance, aide de camp "à la suite" , est un officier ambitieux, hanté par le culte de la victoire, la quête de la gloire, une conscience intime et profonde du sacro-saint honneur. Sur le point de voir se réaliser ses aspirations les plus chères, un événement tragique va l'entraîner malgré lui dans une spirale infernale où la gloire sera sans cesse entachée de honte, où l'honneur ne pourra trouver sa place et où chacun de ses pas lui deviendra plus odieux. Prisonnier de son destin, il découvrira alors la trahison et la haine. La haine, violente et sanguinaire, de tout un peuple qui se soulève contre l'envahisseur dans une "guerre au couteau", mais surtout celle d'un homme, que les circonstances et les événements s'acharneront à placer sur sa route. La folie le guette... L'amour, l'amitié, la camaraderie pourront-ils sauver son âme ? »
Enquête sur Jean Malye, grand-père de l’auteur, professeur et écrivain, secrétaire de Maurice Barrès, parti en tant qu’instructeur français de l’US Army pendant la Ière Guerre mondiale « Automne 1917. Trois cents officiers et sous-officiers français débarquent à New York. Les États-Unis ont déclaré la guerre à l’Allemagne et ces vétérans des tranchées ont pour mission de former leur jeune armée, encore inexistante mais qui, bientôt, dominera le monde. C’est l’aventure de ces hommes, méconnue en France comme aux États-Unis, qui est racontée ici. Jean Giraudoux, Joseph Kessel, Jean Norton Cru sont les témoins de cette épopée. Le commandant Jean Malye, grand-père de l’auteur, fait partie de ces soldats. Professeur et écrivain, il a été secrétaire de Maurice Barrès et, par passion pour l’Irlande, membre du Sinn Fein. Ce sont ses traces et celles de ses camarades que l’auteur a suivies jusqu’en Amérique. À la tête d’un groupe de sept hommes, Jean Malye rejoint la Louisiane et son principal centre d’entraînement, Camp Beauregard, encore en construction, où il découvre vingt mille de ces jeunes sammies, férus de charges héroïques mais qui comprennent mal les raffinements techniques de la guerre de tranchées qu’on est venu leur apprendre. La mission de ces combattants chevronnés n’est pas seulement d’instruire les soldats du corps expéditionnaire américain. Ils doivent aussi, d’un bout à l’autre de l’Amérique, porter haut la parole de la France et recueillir des informations sur cette armée qui va aller se forger sur les champs de bataille du continent. Mais aucun d’entre eux n’aurait pu imaginer ce qui va se passer au Camp Beauregard. »
Le journaliste Nicolas Mingasson relate l’accident d’un hélicoptère gazelle et de son équipage, survenu lors d’une mission en Afghanistan, le 10 juin 2011. L’auteur adopte ici le point de vue du pilote, le LTN Mathieu Fotius, pour nous livrer le récit de la chute de l’appareil et du décès de son chef de bord, le LTN Matthieu Gaudin. Commence alors pour le LTN Fotius, un long et difficile chemin vers la reconstruction.
Biographie du général de cavalerie Antoine –Charles de Lasalle, hussard sous le Ier Empire. Cet ouvrage apporte un éclairage original sur la vie du général à travers différentes œuvres d’art qui lui sont liées. « Figure mythique de la cavalerie de la Grande Armée, le comte Antoine-Charles-Louis de Lasalle a fasciné des générations de cavaliers légers à travers le monde. Cet intarissable buveur, joueur, bretteur et amant prodigue semble pourtant avoir été victime de sa propre légende. Ce livre, qui s'appuie sur l'analyse de documents d'archives inédits propose, à travers une approche novatrice, d'ouvrir les perspectives en montrant la contribution et les héritages de celui qui peut être considéré comme l'un des meilleurs généraux de cavalerie légère de l'Empire et même de son siècle. L'apport incontournable de Lasalle dans l'évolution de la tactique et de l'identité de la cavalerie légère, ainsi que l'immortalisation de sa figure et de ses faits d'armes par les peintres et les sculpteurs de son vivant comme après sa mort, révèlent une personnalité riche et complexe qui a marqué de manière forte et durable l'histoire militaire et, à sa façon, l'histoire de l'art. »
Appartenant à la catégorie des beaux livres, cet ouvrage met en parallèle les œuvres du peintre russe Alexandre Zinoview et celles de l’écrivain suisse Blaise Cendrars qui tous deux, servirent la France dans les rangs de la Légion étrangère, pendant la Grande Guerre. C’est donc les créations de deux poilus qui se font écho pour retranscrire la guerre dans les domaines de la peinture et de l’écriture. « Le 29 juillet 1914, Blaise Cendrars, poète d’origine suisse, rédige un appel qui paraît dans les journaux de Paris, sommant tous les étrangers amis de la France à s’engager pour la durée de la guerre. Le 24 août, Alexandre Zinoview, artiste-peintre russe, installé en France depuis 1909, se porte volontaire. Intégrés tous deux dans la Légion étrangère, leurs expériences concordent et en octobre 1915, sur le front de Champagne, leurs destins se croisent à la ferme de Navarin où Cendrars est blessé. Ces deux combattants deviennent témoins. Zinoview peint sur le front, quant à Cendrars les souvenirs de cette guerre hanteront ses écrits. Le dialogue entre leurs œuvres constitue la trame de cet ouvrage, édité à l’occasion d’une exposition du musée de la Légion étrangère à Aubagne. Par leurs regards croisés, c’est avant tout aux camarades de la Légion, à cet exceptionnel élan d’étrangers engagés volontaires au cours de la Grande Guerre, qu’Alexandre Zinoview et Blaise Cendrars rendent un émouvant hommage. »
Roman relatant les dernières heures de la vie d’Augustin Trébuchon qui fut le dernier soldat français tué au combat, 15 minutes avant la l’armistice le 11 novembre. « Le 11 novembre 1918 à 5h15, la France et l’Allemagne signent l’armistice. Mais l’état-major français décide d’attendre onze heures, en ce onzième jour du onzième mois, pour que cessent les combats. A 10h45, le soldat de première classe Augustin Trébuchon est tué. Il est le dernier soldat français tué. Alexandre Duyck a fouillé les archives militaires et civiles, retrouvé tout ce qu’on pouvait savoir sur ce berger devenu soldat et imaginé le reste : les pensées de cet homme courageux, observateur, taiseux, blessé deux fois, qui fut de tous les combats, ne prit en 4 ans qu’une seule permission et obéi aux ordres jusqu’au bout. »
Biographie de Nicolas Roumantzioff, aristocrate russe émigré en France pour fuir la révolution bolchévique, Saint-cyrien à titre étranger, officier de Légion puis spahi dans la 2e DB, compagnon de la libération, ayant combattu pour la France pendant la IIe guerre mondiale, la guerre d’Indochine et la guerre d’Algérie. Cette biographie est écrite par son fils. « Dans ses Mémoires de guerre, le général De Gaulle, rend hommage à l'action du comte Nicolas Roumiantzoff (1906-1988), lors de la Libération de Paris le 25 août 1944. Ce guerrier dans l'âme que l'on surnommait "Le Roum" fut un militaire exemplaire au parcours romanesque. Il avait fui la Russie communiste et s'était mis au service de la France. Après une formation à l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr et Saumur, ce fils d'un général de cavalerie du tsar est affecté à l'une des plus prestigieuses unités de l'armée : la Légion étrangère. Après la campagne de France, fait prisonnier au Maroc, il s'évade. Il rejoint les "Français libres" à Londres, dans l'état-major du général de Gaulle. Il combat Rommel en Afrique du Nord au sein du 1er Régiment de marche de Spahis marocains, et bloque son offensive en Tunisie en mars 1943. Après la Libération de la France, tacticien de la reconnaissance militaire au sein de la 2e DB, il s'illustre en Indochine et en Afrique du Nord. Auréolé d'une gloire légendaire, décoré en France et dans de nombreux pays étrangers, le soldat au vingt-deux citations finit général de brigade. Sa fameuse table au Fouquet's devint son bureau où il recevait ses amis et délivrait quelques conseils sur la marche du monde. Avec une rigueur historique qui n'exclue pas la passion filiale, Nicolas Roumiantzoff raconte le parcours atypique et édifiant de cet aristocrate russe qui devint le spahi du général De Gaulle.»
Roman écrit sous la forme d’un griot d’Afrique et décrivant l’amitié de deux tirailleurs sénégalais plongés au cœur des combats de la Grande Guerre. La mort d’un des deux frères d’arme entraîne la chute de l’autre dans une forme de folie. « Un matin de la Grande Guerre, le capitaine Armand siffle l’attaque contre l’ennemi allemand. Les soldats s’élancent. Dans leurs rangs, Alfa Ndiaye et Mademba Diop, deux tirailleurs sénégalais parmi tous ceux qui se battent alors sous le drapeau français. Quelques mètres après avoir jailli de la tranchée, Mademba tombe, blessé à mort, sous les yeux d’Alfa, son ami d’enfance, son plus que frère. Alfa se retrouve seul dans la folie du grand massacre, sa raison s’enfuit. Lui, le paysan d’Afrique, va distribuer la mort sur cette terre sans nom. Détaché de tout, y compris de lui-même, il répand sa propre violence, sème l’effroi. Au point d’effrayer ses camarades. Son évacuation à l’Arrière est le prélude à une remémoration de son passé en Afrique, tout un monde à la fois perdu et ressuscité dont la convocation fait figure d’ultime et splendide résistance à la première boucherie de l’ère moderne. » Frère d’âme a également été nominé aux prix Goncourt, Fémina, Renaudot, Médicis et Interalliés.
La littérature est un art fascinant. Elle a le pouvoir de nous faire voyager, rêver, pleurer, rire ou tout simplement nous interroger. En assemblant des lettres, des mots et des phrases, elle crée des images et des émotions.
Et chacun peut avoir en tête un livre qui l’a particulièrement marqué, qui a changé sa perception et sa compréhension du monde, voire dans certains cas sa vie.
La littérature traite de tous les sujets. Mais elle entretient un rapport particulier avec celui de la guerre. Depuis l’Iliade, à travers épopées, romans, poèmes ou pièces de théâtre, tous les conflits de l’humanité ont laissé des traces écrites. La Grande Guerre a constitué un tournant, et la mise en récit de ce conflit a acquis une dimension toute particulière. Depuis, que ce soit pour rapporter, pour témoigner ou pour protester, beaucoup d’écrivains, qu’ils aient eux-mêmes l’expérience d’un conflit ou pas, choisissent de dire et de raconter l’homme en guerre.
Aujourd’hui encore, cela donne naissance à une littérature puissante, composée de textes connus ou de paroles inédites.
Pour toutes ces raisons, l’armée de Terre croit à la littérature. Il n’y a nulle fascination belliciste ou macabre dans cet attrait. Simplement, en complément du travail des historiens et des stratèges, les romanciers peuvent nous aider à comprendre la guerre et à pénétrer la vérité ultime du combat: la peur, la souffrance et la mort, mais également le courage, la générosité et la fraternité d’armes.
Depuis 1995, l’armée de Terre décerne un prix pour récompenser une oeuvre littéraire. Ce prix porte le nom d’Erwan Bergot, un soldat qui a servi en Indochine, en Algérie, a été grièvement blessé et s’est consacré à l’écriture pour rendre hommage avec talent à ses frères d’armes. Au travers de ce prix, l’armée de Terre veut encourager les écrivains qui traitent du sujet de la guerre et ceux qui la font.
La littérature est une activité qui expose le lecteur à d’autres formes de vie que la sienne, tout en le plaçant face à lui-même. A travers cette expérience de la liberté et de la nature humaine, chacun est appelé à faire des choix et à fabriquer sa vie. Lire un livre, c’est tenter de déchiffrer l’énigme du monde. Et pour un soldat, c’est rétablir un peu d’humanité au milieu des drames de la guerre.
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