Sous-officiers de réserve : mêmes méthodes de formation, même appartenance

L’École nationale des sous-officiers d’active (ENSOA) forme chaque année plusieurs milliers de sous-officiers, dont plus de 500 futurs militaires de réserve. « J’ai toujours voulu servir, explique Cassandra, jeune étudiante de 20 ans en licence de commerce et caporal au 1^er RIMa. Après avoir passé les différentes formations élémentaires, mes chefs m’ont proposé de partir à Saint-Maixent. J’ai été vraiment touchée de cette confiance. Être ici aujourd’hui est la concrétisation de mon engagement. Être formée à l’ENSOA est un vrai gage de qualité pour mon régiment. Aujourd’hui j’ai l’impression d’appartenir pleinement à la grande famille des sous-officiers. »

Cette incorporation est loin d’être anodine dans cette école qui fonctionne déjà à plein régime. « Nous nous faisons un devoir de former nos réservistes de la meilleure façon possible, explique le lieutenant-colonel Sylvain, commandant le 3^e bataillon. Dès 2018, tous les réservistes effectueront une Formation militaire initiale de réserve. À l’issue chacun rejoindra son unité qui décidera du moment opportun pour les envoyer à Saint-Maixent passer la formation initiale à l’encadrement (FIE). »

D’une durée de trois semaines, la FIE est encadrée par un bataillon. Au programme : de la théorie, mais surtout beaucoup de mises en situation. « L’exercice du commandement se fait sur le terrain. La pratique représente deux tiers de l’instruction, explique le LCL Sylvain. Nous avons beaucoup travaillé sur la restitution en milieu urbain pour fournir aux unités des cadres capables de commander lors de l’opération Sentinelle. »