Armée de Terre
Du 7 au 9 novembre, le Centre d’entraînement au combat – 1er bataillon de chasseurs (CENTAC – 1er BC) a offert son expertise sur la coordination des appuis feux aériens à ses homologues des Pays-Bas. Ces soldats néerlandais sont venus s’entrainer et entretenir leur qualification de JTAC (Joint terminal attack controller) avec un exercice de guidage aérien à Mailly-le-camp.
Si la mission principale du CENTAC-1er BC est la préparation opérationnelle au combat interarmes haute intensité des forces terrestres, le centre a également en charge la formation des contrôleurs aériens avancés (JTAC) de l’armée de Terre. Dans ce cadre, il accueille régulièrement des armées étrangères intéressées par les savoir-faire français dans ce domaine.
Cette semaine, ce sont donc les militaires néerlandais qui sont venus s’entraîner dans l’est de la France, bénéficiant ainsi des infrastructures idéales du camp de Mailly, avec le champ de tir air-sol de Suippes à moins d’une heure de route.
Les Néerlandais détiennent une qualification JTAC de l’OTAN ; à ce titre, ils disposent des mêmes procédures que les Français dans ce domaine. Ainsi, afin d’améliorer leur capacité à coordonner des appuis feux aériens, les scénarios proposés par le CENTAC étaient identiques à ceux des JTAC français. Les militaires étrangers ont ainsi demandé spécifiquement un entrainement dans un environnement non permissif, c’est-à-dire une situation où les alliés n’ont pas la supériorité aérienne. Cet exercice nécessite des procédures particulières comme le vol à basse altitude, méthode bien connue des JTAC français.
Les militaires néerlandais représentent les troisièmes alliés à bénéficier de l’entrainement au CENTAC - 1er BC sur le guidage aérien. Avant eux, les Allemands et Américains sont venus s’entrainer dans les mêmes conditions.
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