CaMo : premier jalon lancé avec les Belges

Le 7 novembre dernier, la France et la Belgique signaient un accord de coopération dans le domaine de la mobilité terrestre. De celui-ci découle le programme CaMo pour « Capacité motorisée ». Il prévoit le rééquipement des unités de manœuvres belges par l’acquisition de matériel du programme SCORPION et concerne également le soutien, l’entraînement, la doctrine, l’organisation et les questions de ressources humaines qui leur sont liés. Dans ce cadre, l’armée de Terre sera présente afin d’appuyer la Composante Terre belge dans l’acquisition du matériel SCORPION.

Le CODIR du 12 décembre a permis de lancer officiellement les travaux des trois comités de pilotage (COPIL) qui mettront en œuvre cette coopération :

• le COPIL « capacitaire » s’assurera de la cohérence capacitaire entre la France et la Belgique ;
• le COPIL « partenariat armement » instruira les futures coopérations ;
• le COPIL « Programme » supervisera le bureau de programme commun ainsi que la conduite du contrat d’acquisition de la première capacité CaMo.

Le comité se réunira par la suite tous les 6 mois, alternativement en France et en Belgique. Il assurera la coordination du partenariat franco-belge, ainsi que la supervision du programme CaMo.

SCORPION : déjà prêt à être exporté

À partir de 2025, la Composante Terre belge sera donc progressivement pourvue de 382 GRIFFON et 60 JAGUAR, complètement équipés selon le programme SCORPION. Ainsi, après l’armée de Terre française, la Belgique constituera la 2^e armée du monde à être équipée de matériels du système SCORPION. Maîtrisant les spécificités du GRIFFON et du JAGUAR, l’armée de Terre se tient prête à appuyer la Composante Terre belge dans leur acquisition et appropriation. Elle participera par exemple à des entraînements avec des militaires belges.

Un renforcement de la coopération terrestre

À travers le partenariat franco-belge dans le domaine de la mobilité terrestre, l’armée de Terre contribue à la construction d’une Europe de la Défense. Cette coopération dans le domaine opérationnel permettra d’améliorer l’interopérabilité entre les deux armées en opérations.