Puma, Gazelle, Tigre, Caïman,…Grâce à eux, ces bêtes là ne bondissent pas mais volent. Sur la piste ou à l’atelier, les mécaniciens aéronautiques contrôlent et réparent ces drôles d’animaux et garantissent la sécurité des vols.
Nommé familièrement « pistard », les mécaniciens de piste sont chargés plus particulièrement de la mise en œuvre des Gazelles. C'est-à-dire qu’ils les préparent aux vols. Aucune machine ne décolle sans leur contrôle. « Je suis le dernier à intervenir sur la machine avant le vol. On me fait confiance. […] Autonomie et responsabilité sont vraiment deux aspects majeurs de ce travail » confie l’un d’eux, le Maréchal-des-logis Julien Parlant. Le plein de carburant, vérification générale, inscription dans la « documentation » de l’appareil,…chaque élément est vérifié afin d’assurer la sécurité du vol.
On ne peut devenir « pistard » qu’après une expérience minimale de 6 mois en atelier jusqu'à l’obtention du certificat de vérification d’aptitude du premier degré (CVA1).
Depuis quelque temps, après une formation initiale à l' École nationale des sous-officiers (ENSOA), les jeunes sergents rejoignent l’école de formation des sous-officiers de l’Armée de l’Air (EFSOAA), avant de se spécialiser sur un type d’appareil.
Sources : CNE E.Barnier/TIM
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