La semaine dernière a débuté une campagne d’entrainement à l’infiltration sous voile (ISV) à très grande hauteur organisée par le Commandement des Opérations Spéciales (COS) et la brigade des forces spéciales Terre (BFST) à Pau.
Depuis la semaine dernière, et ce pour trois semaines, le COS et la BFST organisent un entrainement au saut en parachute à Pau. Il s’agit plus particulièrement de l’ISV, une technique pointue de sauts, effectués de nuit et sous oxygène dans la plus grande discrétion avec un largage à plus de 7500 mètres d’altitude. L’ouverture du parachute est suivie d’une dérive sur plusieurs dizaines de kilomètres en fonction des conditions météo. L’atterrissage se fait sans balisage, dans des zones non reconnues et souvent en espace restreint. Ce procédé de mise en place particulièrement efficace permet d’assurer à la fois la sûreté de l’aéronef volant à très grande hauteur et une totale discrétion dans l’infiltration des opérateurs, respectant ainsi les exigences des opérations spéciales.
Seuls quelques personnels issus des unités du commandement des opérations spéciales mettent en œuvre cette capacité d’infiltration sous voile à très grande hauteur au sein des armées. Beaucoup d’entre eux sont présents pour l’entrainement qui s’inscrit dans le cadre d’un exercice tactique combinant des phases de mise à terre suivies de missions à réaliser au sol : le 1er régiment de parachutistes d’infanterie de marine et le 13e régiment de dragons parachutistes (tout deux appartenant à la BFST), ainsi que le commando Hubert de la Marine nationale.
Droits : Armée de Terre 2012