Dimanche 2 août 1914, l’affiche de mobilisation générale est placardée à Auriat, petit village creusois qui compte alors 539 habitants.
Le monument aux morts porte aujourd’hui la mémoire de 37 noms de poilus tombés au combat. Ces soldats deviennent le prétexte pour l’auteur de décrire le sort des millions d’autres. C’est, au-delà de la chronologie de la guerre, le destin retracé de ces anonymes. À partir d’archives, de journaux de marche des régiments, l’auteur redonne vie à ces hommes simples que rien, sinon leur devoir, ne prédestinait à vivre l’enfer.
Laurent Guillemot, Éditions de Fallois
Droits : Armée de Terre 2013